Cour intermédiaire : accusé d’attouchements sur une fillette, il obtient la liberté conditionnelle

La cour intermédiaire a accordé la liberté conditionnelle à un sexagénaire habitant Pointe-aux-Canonniers le lundi 27 novembre. Le boutiquier avait été jugé coupable d’attentat à la pudeur sur une fillette qui était alors âgée de 11 ans.

L’homme a obtenu la liberté contre une caution de Rs 10 000. De plus, il s’est engagé à ne pas commettre de délit durant une année. Faute de quoi, il passera trois mois en prison. 
Le délit remonte au 25 décembre 2015. Dans la version qu’elle a donnée en Cour, la victime, qui habitait Cap-Malheureux, affirme qu’elle se trouvait à la maison lorsque sa mère lui a demandé de se rendre à la boutique du coin pour acheter des produits. Elle s’est exécutée.

Versions contradictoires  

En arrivant sur place, elle dit avoir aperçu un homme derrière le comptoir. Elle lui aurait demandé où se trouvaient les oignons et les bouteilles de boisson gazeuse. Elle s’est saisi d’un panier. Alors qu’elle se penchait pour ramasser des oignons, l’accusé a surgi derrière elle et lui a touché les seins des deux mains.

La fillette a soutenu en Cour que l’homme lui a promis des gâteaux et de l’argent en échange de son silence sur l’incident. Elle a ensuite récupéré son vélo pour rentrer à la maison. Elle a fini par relater l’incident à sa mère qui l’a accompagnée au poste de police pour porter plainte.

L’accusé a réfuté les allégations portées contre lui. Il a néanmoins concédé que le 25 décembre 2015, il travaillait seul dans la boutique et que la fillette est bel et bien venue faire des courses. Il a nié avoir touché les seins de la petite fille et de lui avoir fait des propositions.

Toutefois, l’accusé s’est contredit en Cour. Dans une version revue, il allègue que c’est la fillette qui se servait elle-même des oignons. Quelques-uns sont tombés au sol, il s’est penché en même temps que l’enfant pour les ramasser et ses mains ont accidentellement touché ses seins. Sa version n’a pas convaincu le tribunal.