Alors que la brigade antidrogue a pris le relais dans l’enquête sur le trafic de cigarettes, la Custom Anti Narcotics Section de la Mauritius Revenue Authority, poursuit son enquête sur le financement de l’importation des 3 200 cartouches de cigarettes.
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Avec les premières retombées de l’enquête, la douane est sur la piste d’un troisième suspect. Il s’agit du financier du réseau à l’origine de cette importation illicite de cartouches de cigarettes. Un même modus operandi avait été adopté par cet individu, à chaque fois et ses liens avec le suspect Noordaully ont été établis par les enquêteurs.
Se basant sur les données recueillies auprès des instances étrangères, la Mauritius Revenue Authority (MRA) a conclu que l’importation des 3 200 cartouches de cigarettes, aurait coûté Rs 1,5 million. Ce chiffre représente le seul prix coûtant des cigarettes saisies le jeudi 7 septembre par la douane. Le hic dans l’affaire, c’est que les deux suspects arrêtés jusqu’à présent n’avaient pas les moyens financiers d’assurer l’achat et l’importation de ces cigarettes. Alors que les suspects ont été remis à l’Anti-Drug and Smuggling Unit (Adsu) pour la suite de l’enquête, le travail sur le terrain se poursuit à la douane.
Depuis le week-end, une escouade de douaniers est à pied œuvre pour remonter la filière du financement. Les enquêteurs disposent déjà du nom d’un suspect. Selon la Financial Intelligence and Anti Money Laundering (FIAMLA) et la Customs Act qui stipulent que « customs can investigate in Money Laundering cases », la MRA compte initier des enquêtes sur les suspects. Des Audit Trails, et des Money Trails, tout comme le passage au crible des biens des suspects seront menés. Le financier présumé, déjà dans le collimateur de la Custom Anti Narcotics Section (CANS), fait déjà l’objet d’investigation. La provenance de la somme de Rs 1,5 million fera l’objet d’une enquête particulière.
Les connexions suspectées de Noor Mahomed Noordaully, issu de Plaine-Verte, intéressent les enquêteurs. Alors que les suspects sont à leur deuxième coup, la MRA privilégie la thèse selon laquelle la première cargaison débarquée au pays ne comportait pas une quantité importante de produits illégaux.
L’affaire est une première dans les milieux douaniers. L’arrestation du suspect pour contrebande est un grand début. Même si la Customs Act leur donne ce pouvoir, c’est maintenant que cette disposition légale est appliquée. Les deux suspects ont comparu devant la Bail and Remand Court samedi. Ils répondent de contrebande.
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