Le leader du Parti travailliste (PTr), Navin Ramgoolam, intervenait vendredi lors d’un congrès nocturne à La Louise, Quatre-Bornes. Il a promis, une fois le PTr au pouvoir, la mise sur pied de commissions d’enquête sur divers « scandales » ayant fait la Une de l’actualité. Il a aussi commenté la réforme électorale.
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L’ancien Premier ministre envisage de régler ses comptes à travers l’institution de plusieurs commissions d’enquêtes, une fois le PTr au pouvoir. Achat de turbines à gaz pour Rs 8 milliards pour la centrale de Fort George, « scandal dan lepor », soupçons de favoritisme dans la fourniture de tablettes aux étudiants, fraude alléguée de Rs 450 millions au Sugar Insurance Fund Board (SIFB), « les transactions dans l’affaire Britam » ou « le nombre de passeports mauriciens octroyés aux étrangers ». « C’est pourquoi, le PTr doit retourner au pouvoir », insiste-t-il.
Navin Ramgoolam s’est interrogé sur les sommes injectées pour réaliser le projet Safe City et a commenté l’octroi de licences de radio privée. « Zot inn donn lisans de zot dimoun. Pourtant c’est moi qui suis à l’origine de la libéralisation des ondes », insiste-t-il.
Le leader du PTr se dit convaincu que la réforme électorale « pou briz nasion arkansiel bout bout». « Une telle situation est inacceptable. Pravind Jugnauth n’y comprend rien. Dimoun ki pa eli pou retrouv li dan parlman. Au lieu de réformer le système, ils le déforment. Mwa mo ena konfians en lepep », a ajouté Navin Ramgoolam.
Arvin Boolell, élu de l’endroit, a appelé à la « désobéissance civile ». « Nous sommes un peuple admirable, mais nous ne devons pas rester dociles ! » martèle-t-il. Il a commenté la situation au SIFB et le ruling de la Speaker Maya Hanoomanjee sur le comportement du député Kalyan Tarolah. « La Speaker a failli à sa tâche. L’auteur des sextos (Ndlr : Kalyan Tarolah) aurait dû démissionner, ce qui aurait provoqué une partielle. La Speaker se rend complice du gouvernement. Finalement, il n’y a aucune séparation des pouvoirs », dit Arvin Boolell.
Commentant la réforme électorale débattue à l’Assemblée, il a estimé que les amendements proposés « mettront en péril l’unité nationale ».
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