Le directeur des publications du groupe La Sentinelle, Nad Sivavamen, et les deux journalistes de l’express, Axcel Chenney et Yasin Denmamode, ont été autorisés à rentrer chez eux peu après 20 heures ce lundi 25 septembre à l’issue de leur interrogatoire dans l’enquête sur un complot allégué visant à «faire tomber Ravi Yerrigadoo».
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C’est ce qu’a déclaré l’inspecteur de police, Shiva Coothen, du Police Press Office lors d’un point de presse. Il affirme que les trois journalistes devront retourner aux casernes centrales ce mardi matin 26 septembre pour la suite de leur interrogatoire.
Quant à la décision de loger une charge provisoire ou pas contre eux, elle sera prise après leur interrogatoire, a indiqué l’inspecteur Shiva Coothen.
«Nous ne sommes pas sous le coup d’une arrestation. Nous n’avons pas été relâchés sur parole. Nous avons été autorisés à partir. Nous serons de retour ce mardi à 9 h pour la suite de l'enquête», a déclaré Axcel Chenney aux journalistes à sa sortie des locaux du CCID.
La convocation de Nad Sivaramen, Axcel Chenney et Yasin Denmamode au CCID fait suite aux allégations de Husein Abdool Rahim, selon lesquelles il aurait été «manipulé par l’express et Roshi Bhadain» pour «faire tomber l’ex-Attorney General Ravi Yerrigadoo».
Mise à jour
Nad Sivaramen en état d’arrestation
Me Hervé Duval, avocat de Nad Sivaramen a déclaré aux journalistes présents aux casernes centrales lundi soir que son client a été « placé en état d’arrestation ». Le directeur des publications du groupe La Sentinelle a été relâché sur parole et devra retourner au CCID ce mardi matin.
« Mon client a été placé en état d’arrestation pour un délit de complot. On lui reproche d’avoir comploté pour faire du tort à l’ancien Attorney General. Nad Sivaramen a choisi de donner sa déposition de sa propre main. Chose qu’il a faite. Suite à quoi la police lui a posé des questions. Il a choisi de s’en tenir à sa déposition. Il a nié les allégations considérant que tout l’exercice d’aujourd’hui était un acte d’intimidation. Par contre, nous tenons à faire ressortir que les policiers ont été d’une courtoisie extrême. L’exercice n’est pas fini », expliqué l’homme de loi.
Quant à Nad Sivaramen, il a tenu à remercier le patron du CCID, l’ACP Reekoye : « On peut ne pas être d’accord dans le fond, mais dans la forme je remercie la police ».
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