Actualités

Compagnies d’État : le gouvernement recherche des gestionnaires

Le Val Nature Park, Centre Swami Vivekananda, Belle-Mare Tourist Village… Ce sont quelques biens de l’État pour lesquels le gouvernement recherche des gestionnaires. Pour le moment, il n’est pas question de vendre.

Publicité

Ce lundi, le conseil d’administration de Landscope Mauritius prendra connaissance de son plan stratégique. Cette nouvelle institution, qui a démarré ses activités en décembre et qui regroupe plusieurs organismes de l’État, sera un Master Developer. Sa vocation sera d’inciter le secteur privé à ajouter de la valeur aux propriétés de l’État. Il n’est plus question pour l’État de vendre ce qui lui appartient, mais plutôt de développer ses biens en laissant le privé investir.

La nouvelle superstructure, qui a une existence légale depuis le 1er décembre, a repris les activités de Business Parks of Mauritius (BPML), qui gérait la Cybercité d’Ébène et le Rose-Belle Business Park ; de la State Property Development Co (SPDC), qui gère le Port-Louis Waterfront ; de la State Land Development Co. (SLDC) ; de Les Pailles International Conference Centre, qui gère le centre de conférences Swami Vivekananda ; de Le Val Development Co., propriétaire du Val Nature Park ; et de Tourist Villages Co. Ltd, qui gère le Belle-Mare Tourist Village.

Le Val Nature Park, riche de 2 800 hectares, se trouve aujourd’hui dans un état pitoyable à cause d’une gestion pour le moins hasardeuse des lieux durant des années. Un Expression of Interest sera lancé dans les semaines à venir pour trouver un gestionnaire des lieux. « Nous allons définir les paramètres du projet que nous voulons et ce sera au secteur privé d’investir et de suivre le plan que nous avons établi », confie-t-on du côté de Landscope Mauritius.

C’est la même chose pour le centre de conférences international Swami Vivekananda, à Pailles. « Il faut repenser son fonctionnement. Nous pensons sérieusement à outsource sa gestion à une entité qui pourra mieux exploiter le centre », affirme notre source.

Le Belle-Mare Tourist Village reste une épine dans le pied du gouvernement. Construit en 2011 pour la coquette somme de Rs 185 millions, le complexe n’a jamais ouvert ses portes. Mal situé et mal conçu, le gouvernement avait préféré laisser le complexe fermé. À trois reprises, la State Investment Corporation a été chargée de trouver un repreneur, soit pour louer le complexe, soit pour l’acheter. Les efforts sont restés sans résultats. Landscope Mauritius souhaite insuffler de la vie au village touristique. Ici encore, sa vocation changera pour le rendre plus séduisant aux yeux du privé.

À la Cybercité d’Ébène, le gouvernement ne compte plus investir, mais laissera au privé le soin d’apporter du neuf. « Nous identifierons les besoins de la Cybercité et nous trouverons ensuite des sociétés qui voudront les concrétiser », explique-t-on encore au niveau des autorités.

Alors que l’idée de construire une troisième Cybertour aux frais de l’État germait, cette option a été abandonnée. « Certaines activités ne cadrent pas avec ce qu’est Landscope Mauritius. Il n’est pas question de vendre, mais de les confier à des firmes qui pourront mieux faire le travail », confie-t-on.

 

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !