Les officiers de l’Information and Communication Technologies Authority (Icta) travaillent sur des règlements afin de filtrer et contrôler les contenus illégaux sur internet.
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C’est ce qui ressort de l’audience de la commission d’enquête sur la drogue mercredi 20 janvier. Trilok Dabeesing, « officer-in-charge » de l’Icta, a indiqué qu’un comité d’éthique au niveau national doit être constitué afin de déterminer ce qui peut être défini comme « harmful ». Avec la mise sur pied de ce comité, cette instance régulatrice pourra mieux superviser les activités illégales sur internet. Trilok Dabeesing affirme que cet organisme se base sur une liste existante pour déterminer les sites web à être autorisés à opérer chez nous. Des sites web fichés illégaux ne sont pas accessibles dans le pays, ajoute Trilok Dabeesing. De plus, une liste noire permet aux autorités mauriciennes de bloquer les sites pédophiles. Dans ce même registre, Trilok Dabeesing explique au président de la commission d’enquête Paul Lam Shang Leen et ses deux assesseurs Samioullah Lauthan et le Dr Ravind Domun qu’internet est si vaste qu’une supervision constante est « presque impossible ». Mais avec la signature de la Convention de Budapest, cela permet à l’Icta d’obtenir l’aide technique de plusieurs instances régulatrices sur le plan mondial. Et en ce qu’il s’agit du trafic de drogue, Trilok Dabeesing révèle que l’Icta n’a pas les moyens de contrôler le trafic de drogue sur internet ou encore l’achat des psychotropes par des trafiquants sur les sites de pharmacie en ligne. Trilok Dabeesing affirme aussi que les officiers de l’Icta peuvent initier un contrôle d’un site web spécifique s’il y a des plaintes en ce sens.
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