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Cinq policiers poursuivis pour torture : « Mo atan ki nu gayn la zistis », dit le père d'Iqbal Toofany

Iqbal Toofany Iqbal Toofany est décédé en 2015 alors qu’il était en détention policière.

« Depi koumansman mo pe laguer pou gagne la justice. Mo atan ki mo famille et mwa nou gagne la justice parseki nu pe trop souffert ». Tels sont les propos de Yousouf , le père d'Iqbal Toofany, en réaction à la décision du Directeur des poursuites publiques (DPP) d’intenter des poursuites ce vendredi contre les cinq policiers arrêtés après la mort de son fils alors qu’il était en détention en mars 2015. 

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Une accusation formelle de « « torture by public official » a été logée contre le sergent Vikash Persand et les constables Jonny Laboudeuse, Ghislain Marie Ronny Vincent Gaiqui, Jean François Numa et Joshan Raggoo. Ils étaient affectés au Criminal Investigation Department (CID) de Rivière-Noire et avaient interrogé la victime dans une affaire alléguée de vol de voiture. 

La décision du DPP est basée sur les conclusions du magistrat Daniel Dangeot qui avait présidé l’enquête judiciaire sur la mort d’Iqbal Toofany qui a statué, que ce dernier a été victime d’un « foul play ». Le quadragénaire est mort à l’hôpital Victoria, à Candos, où il avait été admis en quatrième vitesse et le chef du service médicolégal de la police, le Dr Sudesh Kumar Gungadin, avait relevé 14 blessures sur sa dépouille. 

Iqbal Toofanny avait été interpellé le 1 mars 2015 par une patrouille de l’Emergency Response Service (ERS) à proximité de La Balise Marina, à Rivière-Noire. Il était au volant d’une Toyota Vitz avec divers outils et trois téléphones portables. Il avait alors été remis à CID de Rivière Noire. Les membres de cette unité qui vont être jugés pour la mort du suspect risquent jusqu’à 10 ans de prison. 

 

 

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