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Chine : un bus scolaire percute des piétons, au moins 11 morts dont des élèves

Photo d'illustration. Crédit : AFP

Un bus scolaire a percuté mardi en Chine des piétons pour une raison encore inconnue, et fait au moins 11 morts dont cinq élèves selon les médias officiels, en pleine période de rentrée des classes.

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Le drame s'est produit à 07H27 (23H27 GMT lundi) à l'entrée d'un collège de la ville de Tai'an, située à environ 400 kilomètres au sud-est de Pékin, dans la province du Shandong (est).

"Pour l'heure, (on dénombre) 11 personnes décédées dont six parents et cinq élèves", a indiqué la télévision publique chinoise CCTV, ajoutant qu'une autre personne se trouve dans un état critique.

Le bus a percuté un groupe d'enfants et de parents qui se trouvaient sur le bord de la route.

Des photos partagées sur les réseaux sociaux chinois montrent des élèves gisant sur le sol, les vêtements maculés de sang.

Des adultes sont à leur côté pour, semble-t-il, leur prodiguer les premiers soins.

"Ils sont tous morts, c'est terrible", commente dans une vidéo une femme présente sur les lieux de l'accident.

"J'ai eu de la chance de pouvoir m'enfuir aussi vite (...) sans quoi j'aurais aussi été tuée", souligne-t-elle, la voix trahie par l'émotion.

L'AFP n'a pas été en mesure de vérifier de manière indépendante l'authenticité de ces images. Mais elle a pu confirmer que les images ont bien été prises devant une école du Shandong.

Le bus scolaire qui apparaît sur les photos peut transporter un maximum de 52 personnes, est-il indiqué sur une portière.

Le conducteur est détenu par la police et la cause du drame fait l'objet d'une enquête, selon CCTV.

Les accidents mortels de la route sont fréquents en Chine, en raison notamment du non-respect par certains conducteurs des règles de circulation.

En juillet, un véhicule avait foncé sur des piétons dans la ville de Changsha (centre), faisant huit morts et cinq blessés.

En 2018, un conducteur avait percuté des écoliers en Chine, faisant cinq morts et 19 blessés. Il avait choisi ses victimes "au hasard" après une dispute avec sa femme, avaient alors rapporté les médias d'Etat.

© Agence France-Presse

 

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