Chagos : réaction d’Olivier Bancoult après le rapport de Human Rights Watch

« Le combat que nous avons mené avait sa raison d’être et ce rapport le prouve » : tels sont les propos d’Olivier Bancoult, leader du Groupe réfugiés Chagos. Ce, après que l'organisation de défense des droits humains, Human Rights Watch, accuse le Royaume-Uni et les États-Unis de s'être rendus coupables de crimes contre l'humanité en déplaçant des populations indigènes sur l'archipel contesté des Chagos.

Olivier Bancoult affirme que les négociations entre le Royaume-Uni et Maurice doivent se poursuivre avec la participation des Chagossiens.

Dans un rapport de plus de 100 pages, l'organisation de défense des droits humains s'appuie sur des dizaines de témoignages et documents officiels pour souligner que « les persécutions raciales » de Londres avec le soutien de Washington dans cet archipel au nord-est de Maurice constituent « un crime colonial ». Londres rejette catégoriquement cette accusation.