Les centres de fitness resteront la propriété de leurs promoteurs. Avec cependant de nouvelles conditions, que les trois opérateurs ne sont pas prêts à accepter.
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Les autorités ont finalement abandonné l’idée de privatiser les trois centres de fitness qui attendent de commencer leurs activités depuis plus d’un an. Lors d’une réunion, mardi, les représentants du gouvernement ont appris aux responsables qu’ils pourraient opérer leurs centres eux-mêmes sous deux conditions : que deux autres centres de fitness ouvrent leurs portes pour s’ajouter aux trois existantes et qu’un deuxième ‘levy’, dont le montant reste encore à être déterminé, soit imposé. Les opérateurs rejettent ces propositions, estimant qu’elles vont à l’encontre des accords légaux initiaux avec les autorités. Jean-Maxy Simonet, Senior Chief Executive (SCE) du ministère des Infrastructures publiques, ainsi que Soodesh Lallchand, conseiller de ce ministère, ont présenté la proposition du gouvernement aux représentants de Eastern Vehicle Examination Centre, à Petite-Retraite, dans l’Est, d’Autocheck, à Plaine-Lauzun, et de SGS, à Forest-Side. Il s’agit des trois centres de fitness privés dont l’entrée en opération prévue début 2015, avaient été gelée. Le gouvernement souhaitait reprendre les activités à son compte. De sources concordantes, il ressort que le gouvernement a abandonné l’idée d’une formule Public Private Partnership (PPP) où il aurait été actionnaire majoritaire, ou d’une nationalisation des centres, après que le Parquet eut longuement étudié la question. Aucune des personnes présentes à la réunion, ni les opérateurs – Ranjiv Woocheet pour l’Eastern Vehicle Examination Centre, Swaleh Ramjane et Lekhram Nundlall pour Autocheck et un représentant de SGS – n’ont souhaité s’exprimer ouvertement. Toutefois, dans l’entourage des opérateurs, on s’indigne des conditions imposées. « Il y avait un contrat entre le gouvernement et nous. C’est binding, s’emporte une source. Nous étions tombés d’accord pour Rs 600 avec trois centres, en rajouter d’autres diminuera le nombre de véhicules que nous pourrons examiner et nos recettes ». Sur les Rs 600 qu’auront à payer les automobilistes pour faire examiner leur véhicule, il était convenu que Rs 60 iraient aux autorités, laissant Rs 540 aux opérateurs. Ces derniers devraient donc toucher moins avec les nouvelles conditions. Une deuxième source se montre tout aussi indignée : « C’est inacceptable ! C’est devant les cours de justice que nous allons régler le problème s’il le faut ». Tout laisse croire que c’est le début d’un nouveau bras de fer entre les deux parties.
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