Centres de fitness: plus de rigueur dans la vérification

Les automobilistes vont-ils au-devant de plus de frustration aux centres de fitness de la National Transport Authority (NTA) ? 21 policiers techniquement qualifiés et un ingénieur mécanique de la police seront chargés des contrôles.

La semaine dernière, les centres fonctionnaient au ralenti à cause de l’arrestation et de la suspension de la majorité des Vehicle Examiners de la NTA, dans le cadre d’une affaire de fraude sur la puissance des moteurs. Les policiers ont reçu pour instruction formelle d’inspecter les véhicules de fond en comble et même de démonter certaines pièces, si nécessaire. Ce qui ne devrait pas plaire aux automobilistes pressés. « S’il y a plus de mains à la pâte avec ces policiers, qu’avant les arrestations des Vehicle Examiners, tout n’ira pas forcément plus vite », indique Koshik Reesaul, Road Transport Commissionner. « Nous espérons démarrer sans blocage, mais il faut garder en tête que ces policiers seront en rodage la première semaine », ajoute-t-il. Les policiers ont reçu pour instruction de se montrer rigoureux. « Autrefois, on évaluait la ‘horse-power’ simplement en regardant la taille du moteur, explique Koshik Reesaul. Sur certaines voitures neuves, il y a une coiffe qu’il faut enlever pour pouvoir le vérifier, mais s’il faut les démonter, les policiers le feront. » Cela augmentera le temps requis pour examiner un véhicule, admet notre interlocuteur. Les policiers ont bénéficié d’une formation au centre de fitness de Plaine-Lauzun le samedi 30 janvier. Ils recevront une nouvelle formation au bureau de Cassis ce 1er février, incluant un cours avec un officier de l’Icac. Une visite au centre de Curepipe est également prévue dans l’après-midi. Les policiers devraient rester en poste jusqu’à l’entrée en opération des centres de fitness privés, d’ici juillet.