Camp-Fouquereaux : quatre personnes arrêtées après la mort par overdose de Beesham Poorun

L’enquête de la police criminelle de Phœnix sur la mort de Beesham Poorun à Camp-Fouquereaux, le dimanche 20 août, a franchi une étape cruciale. La reconstitution des événements a eu lieu en fin de semaine. Les enquêteurs de la brigade criminelle de Phoenix, sous la supervision de l’assistant-surintendant Sailesh Omrawoo, ont conduit les quatre suspects à Roche-Bois. C’est l’endroit où les cinq amis s’étaient rendus pour acheter de la drogue le dimanche 20 août. 

Les suspects ont reconstitué leur parcours de Roche-Bois à Camp Fouquereaux, en passant par la nationale. Ils ont indiqué à la police où ils avaient fait un arrêt pour consommer de l’héroïne. C’était près du cimetière de Riche-Terre. 
Après avoir visionné des images des caméras de surveillance, la police a noté que Beesham Poorun a été abandonné, sous la véranda d’un commerce, à Camp-Fouquereaux. C’était par des individus qui circulaient à bord d’une voiture noire. La voiture a été saisie par la police de Phoenix. 

Les quatre occupants du véhicule ont été appréhendés : Aldo H., Didier B., Sandiren C. et Kenny M. Ils sont âgés de 27 à 41 ans et résident à Forest Side, Curepipe et Phoenix, respectivement. 

Sandiren C., le propriétaire de la voiture, aurait demandé à ses amis de se débarrasser de Beesham Poorun avant qu’ils ne rentrent chez eux. L’équipe de la brigade criminelle, dirigée par le constable Aubeeluck, les a interceptés.

Interrogés par les hommes de l’inspecteur Curum de la police criminelle de Phoenix, les quatre suspects ont expliqué que Beesham avait acheté deux doses de drogue et les avait consommées l’une après l’autre ce jour-là. Par la suite, ils ont remarqué qu’il était inerte. En rentrant à Camp-Fouquereaux, ils l’ont placé sous la véranda d’un commerce.

À ce moment, Kenny M., aurait dit à ses amis que Beesham était décédé. Cependant, ils n’étaient pas certains. Les quatre suspects sont en détention.

Beesham Poorun, un peintre de 42 ans, résidait dans la région de Camp-Fouquereaux avec sa famille. Marié et père de famille, il vivait avec son épouse. Dans le quartier, les résidents qui le connaissaient estiment qu’il avait repris sa vie en main, il y a quelques mois. « Inn gayn de mwa li ti al dan sant li ti aret drogue. »