Un Mahébourgeois a déposé une plainte en Cour suprême pour réclamer des dommages de Rs 50 millions à l’État, au Commissaire de police et à deux policiers. Il dit avoir été passé à tabac par des policiers, le 4 mars 2016.
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Le plaignant affirme qu’il est une personne respectable. Le 4 mars 2016, alors qu’il se trouvait dans l’appartement d’un ami à Mahébourg, des policiers y ont fait irruption sans mandat de perquisition. L’un d’eux se serait mis à le gifler et à le rouer de coups.
Il a ensuite été conduit au poste de police de Mahébourg sans qu’aucun des policiers présents ne lui ait montré un quelconque mandat d’arrêt. Le plaignant soutient que son calvaire a perduré, car il a été à nouveau passé à tabac au poste.
Il soutient qu’un constable a retiré sa ceinture et lui a infligé plusieurs coups à la tête. Au total, ce Sudiste explique que quatre officiers de police l’ont agressé ce jour-là. Deux d’entre eux ont été cités dans sa plainte et il dit ignorer le nom des deux autres officiers. Il affirme toutefois pouvoir les identifier.
Au terme de sa mésaventure, le plaignant dit avoir été autorisé à rentrer chez lui sans qu’il ne fasse l’objet d’une arrestation ou d’une détention.
« Des blessures »
Le même jour, il s’est rendu à l’hôpital Jawaharlall Nehru de Rose-Belle. Selon ses dires, le rapport du médecin qui l’a examiné a mentionné de nombreuses blessures sur son corps. Le plaignant a consigné une plainte à la Commission nationale des droits de l’homme pour dénoncer les quatre policiers.
Il tient les deux policiers cités dans sa plainte, le Commissaire de police et l’État responsables des préjudices qu’il a subis le 4 mars 2016. Il réclame conjointement à ses derniers Rs 50 millions de dommages.
Comme l’exige la procédure, il a fait servir une mise en demeure aux défendeurs pour demander réparation, mais en vain. C'est pourquoi il a initié une plainte formelle en Cour suprême.
L’affaire sera appelée devant le Master and Registrar de la Cour suprême le 10 mai 2018 afin de permettre aux défendeurs de faire connaître leur position et de réclamer des précisions, si besoin est, sur la plainte.
Le Sudiste a retenu les services de l’avocat Vikash Teeluckdharry et de l’avoué Rajendra Appa Jala.
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