Le Maternity Leave a été revu par les législateurs pour mieux protéger les mamans, souligne Radhakrishna Appasamy. Il intervenait dans une émission sur le sujet sur les ondes de Radio Plus, le jeudi 16 janvier. Elle était animée par Mélanie Valère-Cicéron. L’assistant directeur p. i. du ministère du Travail est revenu sur les dispositions de l’Employment Rights Act pour les mères.
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Le congé de maternité a toujours existé, et cela « bien avant la ratification par l’Ile Maurice de la Convention 183 sur la protection de la maternité de 2019 », a souligné Radhakrishna Appasamy.
Dans le passé, le personnel féminin devait compter douze mois de service actif au sein de l’entreprise pour avoir droit au congé de maternité. Celui-ci était de douze semaines, avant de passer à quatorze semaines, mais sans rémunération.
Les choses ont changé, depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle législation.
Le congé de maternité est devenu un droit pour toutes les femmes. La restriction sous forme de douze mois de service obligatoire a disparu.
Sous la nouvelle Employment Rights Act, une mère bénéficie d’un congé de maternité de quatorze jours et elle est rémunérée indépendamment de son temps de service.
Mort-né ou fausse couche
De nouvelles réglementations sont en vigueur dans les deux situations suivantes :
1. Dans le cas d’une femme qui a accouché d’un mort-né. Elle a droit, elle aussi, à quatorze semaines de congé payé.
2. Dans le cas d’une fausse-couche, elle bénéficie maintenant de trois semaines de congé avec paie contre deux semaines seulement auparavant. Elle bénéficie, en outre, d’une allocation de Rs 3 000 de son employeur, mais seulement si elle compte douze mois de service.
Allaitement maternel
Une pause d’une heure par jour est accordée à une maman pour allaiter son enfant, pendant une période de six mois, après la naissance. « La période peut être étendue sur recommandation médicale », précise le représentant du ministère du Travail.
Il est aussi prévu dans la loi qu’une mère peut demander de travailler sur une base de Flexitime à son employeur. De telles facilités pourraient être offertes au terme d’un commun accord. La demande peut venir d’une mère qui doit s’occuper de son enfant, d’un enfant autrement capable ou encore d’un enfant adopté.
Le congé de paternité de cinq jours vient compléter la panoplie de nouvelles mesures d’assistance aux mères de famille. Le papa étant là « pour procurer de l’aide à sa femme durant cette période délicate quand sa présence est un soutien psychologique ».
Un message fort est, enfin, adressé aux employeurs. Le licenciement d’une employée pour cause de grossesse est considéré comme un « abusif ».
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