Faits Divers

Blessé à la tête: il décède après onze jours aux soins intensifs

Jean-Claude Abdool était assis près d’une boutique quand ses voisins l’ont aperçu. Ils disent l’avoir conduit chez lui, car il ne pouvait pas marcher.
Triste fin pour Jean-Claude Abdool. Cet habitant de Riche-Terre, âgé de 40 ans, a été retrouvé avec une blessure à la tête, sur la route principale de Riche-Terre, le 24 juin. Admis aux soins intensifs, il a rendu l’âme le mardi 5 juillet. Jean-Claude Abdool vivait avec son ami dans une maison à Riche-Terre. Divorcé et père de famille, Jean-Claude Abdool est connu des services de police. Il était assis, près d’une boutique, sur la route principale de Riche-Terre, quand ses voisins l’ont aperçu. Ils disent l’avoir conduit chez lui vu qu’il ne pouvait pas marcher. Son état de santé ayant empiré, il a été transporté à l’hôpital Dr A. G. Jeetoo, Port-Louis, où il a été admis à l’unité des soins intensifs. Il a rendu l’âme le mardi 5 juillet. Les voisins pensent que Jean-Claude avait les pieds fracturés, car il ne pouvait pas marcher. « So figir ek so lipie ti anflé kan nou finn trouv li anba laboutik. Il avait aussi du mal à s’exprimer et à respirer. Nous pensons qu’il a été tabassé, car il avait le visage boursouflé », explique une habitante de la localité. Jean Yiode se dit affecté par le décès de son frère Jean-Claude. « Je lui ai parlé, il y a deux semaines. Il m’a affirmé qu’il se portait bien. Le vendredi 24 juin, ses voisins m’ont informé qu’il se trouvait dans un état critique. Je me suis précipitée à Riche-Terre, les voisins l’avaient déjà porté à l’hôpital. Depuis, je n’ai pu lui parler », ajoute-t-il. Le rapport d’autopsie a conclu que la victime est décédée d’un infarctus cérébral. Elle souffrait d’une blessure à la tête. La thèse de foul play n’est pas privilégiée. Un de ses amis, interpellé par la brigade criminelle de Terre-Rouge, a expliqué avoir vu Jean-Claude près d’une boutique, ce jour-là. « Il se trouvait dans un état déplorable. Li abitie bwar. Monn krwar linn sou ek monn ale. Je ne savais pas qu’il se trouvait en difficulté. » Après avoir donné sa version des faits, il a été autorisé à partir. L’enquête, menée par l’inspecteur Ramdhony, est supervisée par le SP Gunga.
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