Les juges Bobby Madhub et Johan Moutou-Leckning ont maintenu les douze mois de prison infligés à Cindy Legallant, le vendredi 22 novembre 2019 en Cour suprême. La nutritionniste avait été condamnée en cour intermédiaire pour blanchiment d’argent en octobre 2018. Elle avait fait appel, arguant que cette sentence est "excessivement sévère".
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Les juges ont en revanche statué que la sentence n’est en aucun cas sévère. Au contraire, ils sont d’avis que la magistrate a été indulgente, car la sentence minimum prévue par la loi pour ce délit est de trois ans de prison. Ils ont, de ce fait, rejeté l’appel et maintenu la peine de prison, non sans ajouter que le blanchiment d’argent est un élément important dans la mise en place d’une activité illégale permettant aux personnes de bénéficier de récompenses dans leurs activités criminelles.
Les juges en appel ont fait ressortir que les personnes qui sont engagées dans de telles activités ne doivent pas s’attendre à être traitées avec indulgence, car elles sont des maillons importants dans le blanchiment de l’argent. Cindy Legallant avait écopé d’un an de prison le 1er octobre 2018 par la magistrate Bibi Razia Jannoo-Jaunbocus. Cela à l’issue d’un procès que lui avait intenté l’Independent Commission Against Corruption (Icac) pour blanchiment d’argent. Elle était poursuivie devant cette instance sous 14 chefs d’accusation de blanchiment d’argent en vertu des articles 3(1)(a), 6(3) et 8 de la Financial Intelligence and Anti Money Laundering Act 2002 (FIAMLA).
Dans les faits, Cindy Legallant, a été jugée coupable d’avoir blanchi Rs 1,6 million provenant d’un trafic de Subutex. Ce montant a été versé sur son compte à la State Bank of Mauritius entre le 11 février et le 14 mai 2008. Elle avait plaidé non coupable.
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