La Bail and Remand Court a penché en faveur de la police dans le cadre de la motion avancée par Marie Christelle Isabelle Bibi. Arrêtée pour blanchiment d’argent, celle-ci voulait formuler une nouvelle motion de remise en liberté conditionnelle. La jeune femme avait été arrêtée, le 25 mai 2017, dans le cadre de la saisie record des 157 kg d’héroïne.
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Cette décision a été prononcée le lundi 18 février par le magistrat Navish Jheelan, siégeant à la Bail and Remand Court (BRC). Marie Christelle Isabelle Bibi a essuyé un nouveau revers après que sa demande de formuler une nouvelle motion de remise en liberté provisoire a été rejetée. La BRC s’est prononcée en faveur de la police et a souligné que, vu la complexité de l’enquête policière, la durée du temps écoulée est raisonnable.
Marie Christelle Isabelle Bibi avait, par le biais de son homme de loi, Me Alvin Juwaheer, demandé de pouvoir présenter une nouvelle motion pour qu’elle soit relâchée. Elle s’est appuyée sur le retard de la police à compléter l’enquête. La police avait résisté à cette demande de la jeune femme.
Lors des débats, un enquêteur a été appelé à la barre. Ce dernier a soutenu que Marie Christelle Isabelle Bibi avait été arrêtée le 25 mai 2017 et que l’enquête policière est en connexion avec le réseau de Navind Kistnah, arrêté dans le sillage de l’importation de drogue d’une valeur de Rs 2 milliards.
« Complexité de l’enquête »
De plus, l’enquêteur a informé la cour qu’un dénommé Dookhit avait identifié Marie Christelle Isabelle Bibi comme étant celle qui l’avait approché pour acheter des équipements en Afrique du Sud d’une valeur de Rs 6 millions.
Le témoin a également ajouté que l’enquête policière est presque terminée, car la police procède à la vérification des factures de téléphone détaillées reçues le 28 janvier 2019. Il a déclaré que l’enquête prendra fin dans deux à trois mois.
Dans son arrêt, le magistrat dit avoir pris en considération le fait que Marie Christelle Isabelle Bibi a été en détention pendant un an et neuf mois. Toutefois, il faut aussi considérer que cette enquête est complexe avec sa connexion à un réseau de drogue majeur et que l’aide d’Interpol avait été sollicitée. Le magistrat a aussi fait ressortir que les factures détaillées de téléphone ont été reçues le 28 janvier 2019 et que la police est en train de les examiner. « On ne peut dire que la police ‘is unduly procrastinating over a long period’ », conclut le magistrat.
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