La forte présence de touristes a été avancée comme l’une des causes de la pénurie d’œufs et de poulet sévissant à Maurice. Certains ont même affirmé que des bateaux de croisière mouillant à Port-Louis achètent la majeure partie de la production mauricienne pour nourrir leurs voyageurs.
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Les effets de cette pénurie ont été ressentis dans plusieurs régions du pays, au point que le gouvernement a dû autoriser l’importation du poulet à Maurice.
Tout cela se produit dans un contexte où on plante de moins en moins, où les cannes ne sont pas récoltées et où, si elles ont été coupées, elles ne sont pas transportées à l’usine. Des légumes autrement disponibles à gogo se font rares et coûtent de plus en plus cher.
Face à ce tableau désastreux, que voit-on dans la deuxième île de la République, c’est-à-dire Rodrigues ? On y accueille de plus en plus de touristes, dont de nombreux habitants de l’île principale, et des Français. Et ces derniers ne consomment pas toute la production locale.
Après avoir nourri tout ce beau monde, les Rodriguais ne se retrouvent pas en situation dramatique d’avoir à importer des œufs, du poulet, du poisson et des légumes.
Au contraire, ils continuent d’exporter certains aliments vers Maurice et bientôt, on serait en mesure de recevoir du bétail rodriguais après une interruption sanitaire.
Tenant compte de cette remarquable débrouillardise de nos concitoyens rodriguais, pourquoi, au nom de l’unité nationale, ne pas leur laisser diriger certains ministères dans l’île principale de la République, le temps d’atteindre une production maximale de légumes, fruits, poisson, œufs, poulet et diverses viandes ?
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