Un Mauricien fait face à un procès un peu particulier devant le tribunal correctionnel de Namur, Belgique.
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Résidant à Bruxelles, le Mauricien est poursuivi pour agression sur son épouse. Le parquet de Namur a souhaité, en début de semaine, un suivi psychologique du Mauricien.
« Elle avait changé les serrures, explique l’homme qui était, à l’époque, en instance de divorce. Je l’ai alors violentée (sic) lorsqu’elle a ouvert la porte. Je l’ai prise brutalement par le bras, d’où ses hématomes. »
Hélène Mascart, pour le procureur du roi, a pris la parole pour bien expliquer les faits qui lui étaient reprochés :
« Monsieur [le Mauricien] est entré dans une grande colère lorsqu’il n’a pas pu entrer dans la maison. Fou de rage, il menace sa compagne de la «buter» (sic). De manière incompréhensive, celle-ci préfère se rendre sur la voie publique pour être en sécurité.
« Sauf qu’en sortant, son mari l’attrape par la gorge et lui tape la tête contre le garage avant de la tirer par le bras dans la maison et de la jeter sur le sol. Leur fille, qui assiste à la scène, tente de défendre sa maman. Cette dernière parvient alors à quitter le domicile.
« C’est à ce moment que son mari s’empare de la guitare et la poursuit dans la rue en la menaçant de la frapper. Heureusement, un voisin lui a ouvert la porte. Madame avait l’oreille en sang et tremblait, d’après le témoignage du voisin. »
Le Mauricien n’a pas nié les faits et espérait une « peine clémente » puisqu’il n’a aucun antécédent. Le parquet a demandé un suivi psychologique en espérant n’observer aucune récidive. Jugement le 24 octobre, selon le journal L’Avenir.
Patrick Hilbert
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