Barkly : «Anaïs est partie trop tôt», pleurent ses proches

Anaïs Jean, 18 ans, laisse derrière elle une famille abattue et un quartier en émoi.

Cette habitante de Barkly a été tuée par strangulation à son domicile mercredi 26 octobre par son petit ami Jimmy Neerputh.

Arrêté par la police, le suspect, 23 ans, est passé aux aveux. Le corps d’Anaïs Jean a été découvert par son frère de 11 ans qui revenait de l’école après ses examens du CPE. Elle gisait dans la salle de bains, la tête dans un seau d’eau.

« “Monn touy Anaïs parski linn refiz donn mwa kod so portab”. Il y a trois mois, elle a décroché un emploi dans un hôtel. Elle a commencé à changer. Depuis un mois, Anaïs refusait toutes mes avances. Je la soupçonnais de m’être infidèle », a déclaré Jimmy Neerputh aux enquêteurs.

Les funérailles d’Anaïs ont eu lieu jeudi 28 octobre. Ils étaient nombreux à lui rendre un dernier hommage.

Proches, amis et collègues se sont réunis pour lui dire un dernier au revoir. Tous gardent une image souriante et pleine de vie de cette jeune femme.

La victime respirait la joie de vivre et affichait la bonne humeur, affirment ses proches.

« Nous avons grandi ensemble. Nous avions l’habitude de chanter et de faire des spectacles, des concerts », raconte une de ses amies.

« Je l’ai connue il y a quatre ans. Nous avons passé beaucoup de bons moments ensemble. En apprenant la triste nouvelle, j’ai été très touchée. C’était une personne de nature joyeuse. Elle aimait faire des blagues. Elle n’était jamais triste », explique une autre amie.

Jeff, un ami de la victime, ajoute : « Nous étions très proches. Elle n’était pas arrogante. »

Active dans le domaine social, Anaïs était de nature optimisme, explique Roxanne, qui l’a connue depuis toute petite :

« Elle était dans toutes les activités et était prête à aider. Même si quelqu’un était triste, elle faisait de son mieux pour égayer cette personne avec des paroles encourageantes. Mais elle est partie. La vie a été courte pour elle. Elle ne mérite pas cela. »

Pour ses collègues, Anaïs était une bosseuse. Elle travaillait à l’hôtel Dinarobin : « Elle cumulait le travail et les études. Elle ne s’absentait jamais et était toujours très amicale. C’est une grande perte. »

Partie trop tôt, Anaïs laisse derrière elle une famille et un quartier en deuil.

Jimmy Neerputh n’a pu être traduit devant la justice jeudi 28 octobre, car il a été admis à l’hôpital Victoria mercredi soir 26 octobre. Il se plaignait de maux de ventre après son arrestation.