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Avertissement verbale : 70 personnes craignent de perdre leur emploi à la CWA

Plus de 70 personnes sous-contractées à la Central Water Authority auraient été informées verbalement que leur contrat de travail ne serait pas renouvelé à la fin du mois d’août. Parallèlement, l’organisme aurait recruté 50 personnes. Rencontre avec le directeur général Dr Yousouf Ismaël.

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Ils sont dans l’angoisse. Plus d’une dizaine d’employés de la Central Water Authority (CWA) ont débarqué dans les locaux de Radio Plus. Ils ont exprimé leurs inquiétudes par rapport à la nouvelle relative au non-renouvellement de leur contrat d’embauche qu’ils auraient appris à travers un responsable.

Rishi, qui se dit le porte-parole de plus de 70 personnes qui se trouvent dans cette situation, explique qu’ils « ont été informés verbalement que leur contrat de travail expirait à la fin de ce mois ». Il compte trois ans d’ancienneté. Parmi les licenciés probables, des Hired General Workers et des Clerical Officers qui sont sous-contractés. Certains travaillent même depuis plus de huit ans pour l’organisme chargé de la fourniture en eau. Parallèlement, la CWA vient d’annoncer le recrutement d’une cinquantaine de personnes, sans passer par les services d’un sous-traitant (contractor). Rishi soutient que la CWA n’a communiqué aucune vacance dans le service.

Contrats renouvelés

Vicky, un autre de nos interlocuteurs, comptant cinq années de service, explique que les employés qui se sentent visés « sont allés voir le ministre de l’Énergie et des Utilités publiques, Ivan Collendaveloo, concernant cette injustice. Il leur aurait promis de prendre contact avec eux dans une semaine, mais, depuis, ils n’ont rien entendu sur leur situation. » La rédaction a essayé d’entrer en contact avec le ministre en question au téléphone, mais celui-ci est resté injoignable.

Contacté à ce sujet, le directeur général de la Central Water Authority, Dr Yousouf Ismaël, se dit choqué par cette termination of contract annoncée verbalement aux employés. Il nous a affirmé « ne pas être au courant de ce problème ». Il explique être coutumier du fait que la CWA recrute un sous-traitant (contractor) qui, par la suite, fournit les ouvriers dont a besoin la CWA, tels que des General Workers et des Clerical Officers. Une embauche qui est renouvelée sur une base mensuelle. De ce fait, les employés/ouvriers travaillent sous les instructions du contractor.

Concernant les recrutements directs faits par la CWA, Dr Yousouf Ismaël explique « qu’une décision a été prise par le ministère de l’Énergie et des Utilités publiques et la CWA. Nous trouvons injuste que des ouvriers exercent leurs tâches sous les instructions d’un ‘contractor’, parfois depuis vingt ans, sans que leur ancienneté ne soit reconnue. »

Et le directeur général de préciser que « la situation des employés, qui sont embauchés par un sous-traitant (‘contractor’) depuis plus de quatre ans et demi, sera considérée prioritairement. Les noms de ceux qui n’ont pas dépassé les quatre ans et demi d’ancienneté seront mis sur une liste d’attente. Et quand il y aura des places vacantes, leurs candidatures seront considérées ».

Le directeur général fait ressortir que la CWA « ne met jamais personne à la porte, au contraire. Je demande à tous ceux qui sont concernés par ce problème de venir vers moi pour trouver une solution. Moi, je n’ai pas de souci à trouver quelque chose pour eux. » Il insiste : « Le contrat de travail de ces personnes a été conclu en bonne et due forme. Il reste valable. Je ne suis pas d’accord avec la manière de procéder de leur ‘contractor’, car, selon la loi, il est obligatoire de servir à ces employés une lettre officielle pour annoncer la fin de leur contrat. »

 

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