Avenue Maxime Rémy, Roches-Brunes: l’arrêt d’autobus dérange

Un arrêt d’autobus à l’avenue Maxime Rémy, Rochess-Brunes, constitue un inconvénient pour les familles qui résident aux alentours. En s’arrêtant pour permettre aux usagers de monter ou de descendre, les bus gênent l’accès des résidents à leurs maisons. Depuis des années, les familles résidant à la rue Maxime Rémy s’insurgent. « Nous sommes contraints de subir une situation perturbante. Depuis l’aménagement de cet arrêt d’autobus, l’entrée de nos maisons est entravée. Certains d’entre nous doivent veiller le départ des bus pour sortir en voiture. Il est clair qu’en cas d’urgence, nous resterons bloqués chez nous. Moi-même, j’ai du mal à ouvrir mon portail », déclare Christiane, la porte-parole de ces résidents. Outre cette entrave à la circulation, les résidents se plaignent « de la pollution olfactive et sonore qui pourrissent leur quotidien. Ces bus, parfois délabrés, émettent des fumées noires qui nous obligent souvent à garder portes et fenêtres closes ». Christiane affirme que cet arrêt d’autobus a été déplacé (de son lieu initial) pour faciliter la circulation des clients d’un supermarché. « Une décision qui a résolu les problèmes d’une personne au détriment des autres. Outre les bus, il faut également accepter la présence des passagers qui se regroupent sur le seuil de notre porte », dit-elle. Les habitants concernés suggèrent à la National Transport Authority (NTA) de trouver un autre lieu pour aménager cet arrêt. « Autrefois, cet arrêt d’autobus était situé à la croisée de l’avenue Maxime Rémy. Il ne gênait personne et ne causait aucun embouteillage », insiste la porte-parole. La NTA a été informée des doléances des habitants. Cyril Appajala, Traffic Controller de la NTA, ajoute devoir étudier le dossier pour voir comment y remédier. Il explique que de nombreuses familles habitent cette rue. « Même si l’on déplace l’arrêt ailleurs, il se retrouvera devant la porte d’une autre personne. Je tiens à préciser que cet arrêt a été installé bien avant que ces familles n’emmenménagent dans cet endroit. On comprend bien qu’elles ne souhaitent pas que des passagers s’appuient contre leur mur. Il faudra étudier la situation pour voir comment y remédier ».