Mohammad Kamil Diljore, 34 ans, marié et père d’un enfant de 8 ans, habitant à la rue Paul Thoureau, Port-Louis, allègue avoir été brutalisé, le 24 octobre 2015, dans l’enceinte du poste de police d’Abercrombie, à Sainte-Croix. Il accuse six policiers de lui avoir donné des coups.
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Mohammad Kamil n’est autre que le fils du caporal Diljore affecté à la Criminal Investigation Division de Port-Louis Nord. Un des policiers incriminés a fait parler de lui dans pas moins de trois cas similaires. Un photographe de presse avait porté plainte contre lui pour brutalité aux Line Barracks, puis à la Human Rights Commission. Ce policier a été souvent transféré en raison des allégations de brutalité proférées contre lui. Selon le jeune homme, il a eu mailles à partir avec cet agent la main leste en début de soirée du samedi 24 octobre 2015. Il y avait ce soir-là une déviation de la circulation à la route des Pamplemousses en raison d’une célébration religieuse. L’homme en uniforme guidait les automobilistes, mais Kamil Diljore, qui était au volant de sa voiture en compagnie d’un voisin, aurait insisté pour emprunter une voie fermée temporairement, en indiquant que c’est la seule voie menant à son domicile. « Mo finn desann dan mo loto ek monn al dir li ki li pa gayn drwa fer sa. Li kumans zur mwa ek linn dir mwa get kot to le passe pu to ale. Isi mwa ki donn lord. Linn telefone ek enn van lapolis Abercombie ek 5 polisye en uniform inn vini deswit », raconte Kamil. Conduits au poste, les deux hommes allèguent avoir été brutalisés. « Mo pa ti kapav tini bate. Monn dir mo papa caporal Diljore. Li travay dan sa biro la », déclare Kamil. Il ajoute que les policiers ont cessé de les malmener lorsqu’ils ont appris que le père de Kamil porte aussi l’uniforme. Le conducteur et son ami ont été autorisés à rentrer chez eux. Les deux ont porté plainte à la Human Rights Commission.
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