Célébrée le 14 février, la Saint-Valentin est considérée dans de nombreux pays comme la fête des amoureux. Hélas, pour Pamela (prénom fictif), cette date sera désormais synonyme de déception. On peut dire que cette coiffeuse de 39 ans, originaire de Vacoas, ne sait plus à quel saint se vouer. Déjà veuve avec deux enfants, elle dit avoir été trahie par celui dont elle avait fait connaissance sur Facebook et pour laquelle elle se promettait en cette date symbolique. Le Valentin en question est un policier, âgé de 46 ans.
Publicité
Selon Pamela, qui s’est confiée en larmes à midi sur les ondes de Radio Plus, ce samedi 15 février, le mariage civil devait avoir lieu le 13. Et la cérémonie religieuse, le jour de la Saint-Valentin. Mais voilà, le Valentin lui a posé un lapin.
Récit : en 2017, Pamela et son amoureux se rencontrent pour la première fois sur Facebook. Au fil du temps, leur amitié se transforme en amour. Les deux tourtereaux ont décidé d’officialiser leur union une première fois le jour de Noël, soit le 25 décembre 2018.
« Monn senti ki li pe koz mwa menti ; monn mari soké »
« On devait se marier en décembre. Cependant, mon petit ami continuait à annuler les dates. En octobre dernier, nous nous sommes rendus au bureau de l’État civil de Vacoas pour enregistrer notre date de mariage, qui devrait avoir lieu le 13 février. Étrangement, l’enregistrement n’a pu avoir lieu car… il n’avait pas sa carte d’identité avec lui », relate Pamela.
Pour autant, ç’en était pas fini des embrouilles. « Lin al guet paster. Lin fer mwa fer tou sa depans la. Trwa zour avan mariaz, lin call mwa pou dir ki mariaz in renvoye. Lin dir mwa ki li pan gayn date pou mariaz civil. Monn senti ki li pe koz mwa menti. Monn kumans confirme partou. Monne telefon so mama. So mama mem in soke. Li pa ti kon narien. Et, l’etat civil inform mwa ki zamai nou nom in enregistré », confie Pamela, désemparée. Et d’ajouter : « Mon petit-ami n’a même pas fait la réservation de la salle où devrait avoir lieu la réception ».
« Monn mari soké. Li pa fasil pou mwa », avoue la veuve, éplorée.
Pamela dit avoir dépensé Rs 45 000 pour l’achat de sa robe de mariée, entre autres. De plus, les cartes d’invitation avaient été déjà distribuées.
Elle a consigné une plainte au poste de police de Vacoas.
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !