Au lendemain de Noël et à cinq jours du Nouvel An : la maison d’une retraitée dévalisée en son absence

Découverte inattendue pour une famille domiciliée à Bambous. Absent pendant deux jours de sa maison, Kevin a eu la désagréable surprise de constater qu’elle a été visitée par des voleurs. À quatre jours du Nouvel an, la maison a été vidée. La valeur globale du vol est de Rs 150 000.

Voilà plusieurs années que Kevin et ses parents vivent à Bambous. La famille est modeste et, depuis qu’il a perdu son père, Kevin habite avec sa mère, une retraitée. Le jeune explique que, la veille de Noël, sa mère ne se sentait pas bien. « Elle était malade et voulait se rendre chez sa mère. Je l’ai alors emmenée chez ma grand-mère à Grand-Baie », relate-t-il. Ils ont alors quitté leur maison pour quelques jours.

Dans le Nord, ils ont fêté la Noël. «J’ai passé deux jours chez elle. Puis, jeudi, je devais me rendre à Baie-duCap pour le travail. En route, j’ai fait un détour par la maison », poursuit-il. Une fois à l’intérieur, il constate qu’il y a du désordre. Il vérifie les chambres et découvre que sa mère et lui ont été victimes d’un cambriolage. L’armoire était ouverte et des vêtements éparpillés à même le sol. Dans sa chambre, c’est son ordinateur portable qui a été emporté et, dans la salle à manger, l’espace occupé par le téléviseur de 50 pouces est vide. 

« On nous a dévalisés. On a perdu des bijoux, un appareil de massage, entre autres. Je construis ma maison à côté et même les accessoires électriques et les câbles qui s’y trouvaient ont disparu », lâche Kevin.  Dans l’armoire, on a volé des draps neufs. « Ma mère venait d’acheter ces draps pour le Nouvel an. De plus, ont disparu Rs 4 000 que ma mère conservait. Des provisions qu’elle avait déjà achetées ont toutes été emportées. Au total, c’est Rs 150 000 de pertes », s’indigne ce dernier.

Il a informé la police de Bambous. Les éléments du Scene of Crime se sont également rendus sur les lieux pour effectuer des prélèvements. « Déjà que ma mère est malade, en apprenant ce vol, cela a empiré les choses », dit-il. Aux dires de Kevin, c’est la seconde fois que leur cour reçoit la visite de voleurs. « On nous a déjà volé un taille-gazon », dit-il. Dans la région, ils sont plusieurs habitants à avoir été victimes de vols. « Derrière nos maisons, il y a des terrains boisés, ce qui attire des personnes louches. J’ai déjà, à maintes reprises, informé le conseil de district. On a nettoyé le terrain, mais dès que l'herbe et les arbres repoussent, le lieu devient un repère pour les toxicomanes. Il faut roir quoi faire de ce terrain en friche pour que ces vols cessent », fulmine Kevin qui ne cache pas sa colère face à cette situation. La CID de Bambous poursuit l’enquête afin de faire la lumière sur ce vol.