Attentat à la pudeur sur sa nièce : un pêcheur de 55 ans disculpé 

Un pêcheur, demeurant à Arsenal, a obtenu le bénéfice du doute le vendredi 15 février 2019. Cela, à l’issue d’un procès devant la cour intermédiaire pour attentat à la pudeur. L’homme de 55 ans était poursuivi pour s’être, le 25 janvier 2015, livré à des attouchements sexuels sur sa nièce alors âgée de dix ans. La petite est la fille de la sœur du pêcheur.   

Dans les faits, la présumée victime a relaté que le jour en question, elle se préparait à sortir et s’est rendue dans la pièce où dormait l’accusé, pour refaire sa coiffure devant un miroir. Elle a dit s’être retrouvée seule avec l’oncle à cet instant. Celui-ci lui a fait un clin d’œil. Elle a d’abord cru à une plaisanterie. Alors qu’elle s’apprêtait à quitter la chambre, son oncle l’aurait « tirée par la main » pour ensuite l’agripper « avec les deux jambes ». Selon la fillette, l’oncle a ensuite glissé les mains sous ses vêtements avant de lui caresser la poitrine. Elle s’est débattue et a crié, mais en vain.

Version plausible

Le pêcheur l’aurait ensuite également forcée à tenir son pénis. Mais, dit-elle, elle est parvenue à s’enfuir. Le pêcheur lui a demandé de ne rien dire. La fillette a relaté qu’elle est ensuite rentrée en compagnie de ses parents. 

Le pêcheur, défendu par Me Neelkanth Dulloo, avait plaidé non coupable. Il a nié avoir attenté à la pudeur de la fillette et a déclaré qu’elle aurait été contrainte par son père de porter une fausse accusation contre lui. Il a avancé avoir eu des ennuis avec le père, dans le passé. Il a ajouté que ce n’est pas la première fois que l’enfant faisait ce genre d’allégation.

La magistrate Adeelah Hamuth a relevé des contradictions dans la version de la fillette. D’un autre côté, elle trouve que la version du pêcheur est « tout à fait plausible ». En l’absence de preuves pour corroborer les dires de la présumée victime, le pêcheur a obtenu le bénéfice du doute.