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Attentat à la pudeur : Rafiq Peermamode fixé sur son sort le 11 avril

Le procès intenté à l’homme d’affaires Rafiq Peermamode, pour attentat à la pudeur sur une femme de 24 ans, a pris fin ce mercredi 15 février en cour intermédiaire.

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Après avoir écouté les plaidoirie et réquisitoire des avocats des deux parties, le magistrat Azam Neerooa prononcera son jugement le 11 avril prochain.

Rafiq Peermamode est accusé, en cour intermédiaire, d’avoir touché le sein de son employée de 24 ans, le 7 novembre 2013, à Camp-Yoloff. L’homme d’affaires plaide non coupable. Il est défendu par Me Antoine Domingue, Senior Counsel. La poursuite est représentée par Me Anusha Rawoah.

Lors de la séance du 15 février, les trois dépositions du businessman ont été produites et lues en Cour. Rafiq Peermamode a catégoriquement rejeté toute accusation d’attentat à la pudeur formulée à son égard. Il indique que la jeune femme a émis de fausses allégations contre lui, car il lui avait, à maintes reprises, fait des reproches sur son travail. « La plaignante était mécontente après que j’ai refusé de lui donner une avance sur son salaire », ajoute-t-il.

« Humiliation »

La mère de la plaignante a été appelée à la barre des témoins. Elle a affirmé en Cour que sa fille est rentrée du travail, un jour, dans un état de choc. « Elle n’a pu me parler de ce qui s’était passé, car elle était traumatisée », indique la mère. « Ce n’est que le 4 décembre 2013 que ma fille m’a raconté que son employeur s’était livré à des attouchements sur elle. Elle ne voulait en parler à personne par peur de représailles. Ce n’est que le 5 décembre 2013 qu’elle a consigné une déposition au poste de police de Trou Fanfaron. »

Dans son réquisitoire, Me Anusha Rawoah a argué que la plaignante a maintenu sa version tout au long de son interrogatoire en cour. « La jeune femme s’était sentie humiliée et avait peur après les attouchements commis par son patron. C’est pourquoi elle n’a dénoncé les faits à la police que 29 jours après. »

De son côté, Me Antoine Domingue, Senior Counsel, a précisé que la plaignante n’a pu démontrer clairement les gestes que son employeur aurait eus envers elle et qu’elle a créé une confusion en Cour. Il a demandé l’acquittement de son client.

L’homme d’affaires a été condamné le 11 mars 2016 à dix-huit mois d’emprisonnement pour trafic d’influence dans l’affaire Bel Air Sugar Estate Ltd. Il a fait appel de sa condamnation et attend le verdict de la Cour suprême.

 

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