Le Méthotrexate est un médicament anticancéreux qui traite certains types de cancer, comme la leucémie.
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Il bloque le processus enzymatique afin d’éviter la duplication des cellules cancéreuses. La guérison du petit Kevin, âgé de six ans, en dépend. Pourtant depuis trois mois, le petit est privé de ce traitement. Une pénurie de Méthotrexate en est-elle la cause ? Sa mère, Vimi Bokhory, domiciliée à Valetta, s’interroge.
Le Dr Ragoobur, surintendant de l’hôpital Victoria, élude d’abord la question avant de répondre par l’affirmative. Il assure toutefois que l’hôpital a enclenché les procédures pour obtenir ce médicament. « En cas de pénurie d’un médicament, nous nous assurons toujours de la disponibilité d’un médicament de substitution », déclare le surintendant, avant d’indiquer que le médicament est disponible à l’hôpital. Une nouvelle qui réjouit la maman de Kevin.
Elle déplore toutefois que son fils ait été privé de son traitement durant trois mois : « Il n’a reçu aucun substitut durant ce temps. Ce médicament est essentiel pour la guérison de mon fils qui se bat contre la maladie depuis trois ans. Son médecin traitant m’a averti que pour être efficace, le traitement doit être continu. Il lui faut donc 650 ml de Méthotrexate tous les 15 jours. Hélas, le traitement de Kevin a été à trois quarts de la phase terminale. Cela risque d’affecter la santé de mon fils. »
Une situation que, selon elle, le ministère de la Santé aurait pu éviter si des mesures avaient été prises à temps. « Mon fils n’est pas le seul patient sous traitement. L’administration aurait dû savoir que ce médicament était en rupture de stock. Si le problème venait du fournisseur, un autre aurait pu fournir ce médicament anticancéreux. Je ne sais pas si le médicament aura l’effet escompté à cause de cette interruption de trois mois », s’inquiète Vimi Bokhory.
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