Les deux rottweilers qui ont sauvagement agressé le comptable de 42 ans en pleine rue dans le quartier du Ward IV, à Port-Louis, sont activement recherchés par la police. Le propriétaire des chiens, qui est pour sa part maintenu en détention policière, risque l’emprisonnement. La victime, toujours mal-en-point, envisage de le traîner en justice. La famille compte, elle, retenir les services d’un psychologue pour traiter le traumatisme du blessé.
Le propriétaire des deux rottweilers risque la peine maximale, s’il est jugé coupable, pour « Involuntary wounds and blows by negligence » par la cour. Il pourrait ainsi écoper d’un terme d’emprisonnement maximal de six mois en raison de la nature des blessures infligées par ses chiens au comptable de 42 ans, dimanche soir. En présence de son homme de loi, Me Yash Bhadain, le propriétaire des molosses a demandé à la police de visionner les images des caméras de la localité afin de retrouver ses deux chiens. Selon des sources basées aux Casernes centrales, la police est en train de redoubler d’efforts pour capturer les deux rottweilers, qui sont en fait mère et fils, afin qu’ils soient immédiatement remis entre les mains des officiers de l’Animal Welfare Unit (AWU).
Les chiens relâchés tard dans la soirée
Les deux animaux, conformément à la loi, devront rester en possession de l’AWU jusqu’à la fin de l’enquête. Il y a de fortes possibilités, fait-on comprendre, que les deux rottweilers soient euthanasiés. Dans une déclaration au téléphone, la mère du propriétaire dit ne pas savoir comment les deux molosses ont pu se retrouver en pleine rue. Elle soupçonne que quelqu’un ait pu manipuler le verrou du portail et c’est ainsi que les animaux se sont retrouvés en dehors de l’enceinte ceinturée par une clôture. Notre intervenante concède toutefois que les chiens, qui sont attachés séparément, sont relâchés « à l’intérieur de la cour » tard dans la nuit. Mais des voisins qui ont été questionnés livrent une tout autre version. Ils témoignent que les chiens seraient « souvent lâchés en pleine rue ».
Suivi psychologique
La victime de l’attaque sauvage, qui est toujours hospitalisée en clinique, promet des poursuites légales afin de réclamer des dommages. Les proches, qui ont été contactés par téléphone, samedi après-midi, avancent que le comptable peut bouger uniquement trois doigts de sa main droite. Les possibilités qu’il regagne l’usage de son bras droit, fait-on comprendre, sont minimes. La victime a subi 23 perforations profondes aux bras et aux jambes, une artère de sa main droite a été sectionnée et un tendon du muscle gauche arraché. Ses points de suture ont été enlevés afin de permettre aux blessures de cicatriser. Son état de santé est, poursuit-on, suivi de près par le personnel médical de la clinique. La famille envisage de retenir les services d’un psychologue, car la victime n’arriverait pas à se remettre de l’attaque sauvage survenue en pleine rue.
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