Arrêté pour blanchiment d’argent : Aatish Ramchurn obtient la liberté conditionnelle

Après trois demandes rejetées, Aatish Ramchurn a finalement obtenu la liberté conditionnelle, le lundi 10 décembre, en Cour suprême. Il avait demandé une révision judiciaire de la décision de la cour de Curepipe qui a rejeté ses demandes d’obtenir la liberté provisoire.

La motion d’Aatish Ramchurn a été appelée, le lundi 10 décembre, devant le chef juge Kheshoe Parsad Matadeen. Ce Vacoassien réclamait la révision judiciaire de la décision du tribunal de Curepipe de rejeter ses précédentes demandes de liberté provisoire en avril, mai et octobre 2018.

À l’appel de l’affaire, le 10 décembre, Me Karen Parson du bureau du Directeur des poursuites publiques a déclaré que le DPP n’a plus d’objection à ce qu’Aatish Ramchurn soit remis en liberté.

Les conditions émises par la Cour suprême sont que ce Vacoassien devra fournir une caution de Rs 300 000 et signer une reconnaissance de dette de Rs 800 000. Il devra se présenter au poste de police le plus proche de son domicile, du lundi au vendredi.

Aatish Ramchurn devra être joignable au téléphone 24/7. Il est représenté par l’avocat Neelkanth Dulloo et l’avoué Kaviraj Bhokoree.

Aatish Ramchurn, un encanteur, avait été arrêté le 23 mars 2018 suite à une perquisition effectuée par la brigade anti-drogue à son domicile. Il a été provisoirement inculpé de blanchiment d’argent en cour de Curepipe. Une somme de Rs 6 261 000 avait été retrouvée dans une armoire à son domicile.

Selon les recoupements, la police a reçu des informations selon lesquelles il avait acheté une maison luxueuse et un terrain. La brigade antidrogue avait des raisons de croire qu’Aatish Ramchurn s’est enrichi grâce à son rôle dans un trafic de stupéfiants. L’argent trouvé en sa possession servirait à l’achat d’héroïne à Madagascar. Il a effectué de nombreux déplacements vers la Grande île. Aatish Ramchurn, lui, soutient que cet argent appartient à son beau-frère et qu’ils sont engagés dans l’importation de haricots.