Cindy (prénom modifié), 41 ans, et ses deux enfants, une fille de 14 ans et un garçon de 12 ans, auraient été contraints de passer la nuit du 6 février à la belle étoile. Le concubin de la femme l’aurait menacée avec un couteau et les aurait mis à la porte.
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« Sorti depi dans mo lakaz zot ale sinon mo pou koup zot », lui aurait dit son compagnon. Elle vit depuis quatre ans avec celui-ci et n’aurait jamais imaginé qu’il puisse se montrer aussi cruel.
« C’est la première fois qu’il agit de la sorte. Pourtant, il ne boit pas et ne fume pas » dit-elle. Cependant, elle admet que depuis un certain temps, les disputes sont fréquentes entre ses deux enfants, nés d’une précédente union, et son concubin. Elle a dû intervenir à maintes occasions pour éviter des confrontations.
Dans sa déclaration à la police, Cindy a indiqué que son compagnon lui a demandé de quitter les enfants chez un proche, mais qu’elle a refusé. La situation a dégénéré à tel point jeudi après-midi, qu’elle a appelé la police. Ces derniers, une fois sur place, ont parlé avec le concubin de Cindy. Ils lui ont demandé d’arranger les choses pour le bien des enfants et sont repartis. Mais vers 21 heures, une nouvelle dispute a éclaté.
« Il a hurlé sur ma fille qui était sur son portable. Je suis intervenue et elle est partie dans une chambre. Il a pris un couteau de cuisine et a dit à ma fille : azordi to pou kone to pou aret servi portab avek mwa. Il m’a ensuite dit : to mem ki pe gat to de zanfan. J’ai dû fuir sinon il m’aurait poignardé », relate-t-elle.
Elle s’est précipitée hors de la maison et profitant de l’absence de son concubin, elle est retournée pour récupérer ses deux enfants. « Nous ne sommes pas retournés dans la maison de crainte qu’il ne mette ses menaces à exécution. »
« Mwa ek mo de zanfan pa ti ankor manze. Nou finn al dan enn kwin kot enn la boutik pou dormi », poursuit-elle. Ils y ont passé la nuit. Le lendemain, elle a porté plainte pour menaces verbales au poste de police des Casernes centrales. Cindy et ses enfants ont ensuite trouvé refuge chez un proche.
Entre-temps, son compagnon a repris contact avec elle. « Linn demann mwa eskiz. Linn dir ki linn fer sa dan enn moman koler e ki li pa pou fer sa ankor », explique-t-elle. Cette dernière espère que cette situation ne se reproduira plus.
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