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Après analyse du cellulaire de Kistnah : un contact connu comme 'Anita' intrigue

Alors que l’enquête sur Navind Kistnah dans le cadre de la triple saisie totalisant les 157 kg de drogue dans le port en mars dernier se poursuit, d’autres suspects sont désormais dans le collimateur de l’Anti-Drug and Smuggling Unit.

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Un développement de taille est survenu après  l’examen du cellulaire de Navind Kistnah, qui a révélé ses secrets. Des messages échangés entre le directeur de Kun Management Ltd et d’autres individus, que l'Adsu soupçonne d’être des échanges liés au trafic,  intéressent les enquêteurs.

La brigade anti-drogue veut tirer au clair et décrypter les correspondances en vue de mettre la main sur d’autres acolytes des trafiquants. Des échanges avec un individu, qui semble être une femme, inscrite au nom d’« Anita » sur le téléphone de Navind Kistnah, intéressent particulièrement l’Adsu.

Cette femme est restée en contact quasi régulier avec le courtier maritime marron au cours de son voyage sur le continent africain. Ce volet de l’enquête devrait être approfondi lors des prochaines séances d’interrogatoire de Navind Kistnah dans les prochains jours.

Communication avec l'un de ses frères

Cette énigme serait la clé pour prouver le lien de la Veeren Connection avec le trafic des 157 kg après les aveux de Peroomal Veeren devant la commission Lam Shang Leen, jeudi. S’il a été dénoncé comme le cerveau du trafic par Navind Kistnah, le détenu Veeren a affirmé n’être qu’un revendeur de drogue. Les messages d’« Anita » ressemblent à des instructions provenant de lui.

Autre élément que l’Adsu a pu récupérer après l’analyse du téléphone portable de Navind Kistnah, ce sont des communications avec l’un de ses frères. À ce stade, l’Adsu privilégie le fait que la fugue de Navind Kistnah a été orchestrée sur instructions directes de Peroomal Veeren, après la découverte de la première cargaison de 135 kg de drogue sur un conteneur à bord du MSC Ivana, le 9 mars.

En fuite, afin d’éviter de se faire coincer par l’Adsu, Navind Kistnah s’était d'abord rendu en Afrique du Sud, pour ensuite aller au Mozambique.

À ce moment, un mandat d'arrêt était déjà lancé contre le directeur de Kun Management Ltd, à la demande de l’Adsu. Son passeport avait été toutefois saisi par les membres présumés du réseau, situés sur le sol africain. Mais depuis son retour au pays, Navind Kistnah a fait part de ses intentions de collaborer.

 

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