Son savoir-faire s’exerce en toute saison et pour toutes les circonstances de la vie : baptêmes, mariages, anniversaires, décès… En effet, Amrita Neenooth est fleuriste depuis 21 ans déjà. Maintenant, elle souhaite passer le flambeau à sa fille pour diversifier son activité.
Spécialisée dans la fabrication des bouquets naturels et artificiels, elle s’est aussi, au fil des années, engagée dans les plus grands travaux tels que la déco complète d’une salle de fête. C’est dans son atelier ‘ Pluie d’Or Boutique’, qui se trouve à Avenue Murphy, Quatre-Bornes, qu’elle exerce sa passion pour la créativité…
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Par la suite, avec le soutien de son époux, elle a pu ouvrir son atelier. Pour se perfectionner, elle a suivi plusieurs cours au National Women Employment Council et a bénéficié des aides du mouvement coopératif Jagriti. « À travers ces institutions, j’ai pu développer mon activité et l’ai portée à un haut niveau », souligne notre interlocutrice. Aujourd’hui, elle travaille seule dans son atelier, mais quand elle obtient de grandes commandes, elle reçoit l’aide de son mari, sa belle-sœur et sa fille.
Se confronter à des défis dans l’entrepreneuriat est inévitable. De même, pour Pluie d’Or. « Au début, le gros défi était le financement. Profit ou pas, à la fin du mois, il faut sans faute payer la location du bâtiment. Par ailleurs, les matières premières sont chères », déplore-t-elle. Aujourd’hui, dit Amrita, le marché des fleuristes est hautement compétitif Maurice. « Mais il ne faut jamais baisser les bras. Pour toute activité, il y a des hauts et des bas. Ce qui est important est la persévérance », se réjouit la femme entrepreneur.
Son objectif cette année : augmenter la liste de la clientèle. « J’envisage également de faire une rénovation complète de l’atelier pour attirer plus de clients », avance-t-elle. D’ailleurs, Amrita fait ressortir que sa fille cadette souhaite prendre la relève après avoir terminé son cours en Events Planner. « Ma fille est vraiment intéressée par ce métier. Mais, au lieu de simplement fournir des bouquets, elle a l’intention d’offrir tous les services nécessaires pour un événement. Et je vais la soutenir dans cette aventure », avance Amrita. Cette dernière envisage aussi de cultiver des orchidées sous serre.
Ses clients sont variés ; les habitants de la localité, les habituels à travers l’île, les compagnies, les gérants des salles de fête, ou encore les hôtels. Selon notre interlocutrice, c’est un business qui marche bien, mais qui demande un grand dévouement pour le métier et surtout de la créativité. Pour elle, c’est la qualité du produit qui tient le plus. « J’accentue principalement sur la qualité en utilisant des fleurs fraîches, car pour pouvoir survivre dans ce domaine. La satisfaction de mes clients est primordiale », fait-elle ressortir. Mais comment a-t-elle choisi ce métier ? Amrita raconte.
Après avoir porté le chapeau de femme au foyer depuis plusieurs années, elle décida de travailler. Mais sans expérience et un bon bagage académique, trouver un emploi n’était pas aussi facile. Ainsi l’idée était de travailler à son propre compte. « Mon époux était déjà fleuriste depuis son enfance. Par ailleurs, il travaillait dans une compagnie privée spécialisée dans la fabrication des bouquets. Ainsi, il m’a proposée de me lancer dans ce domaine, car il avait déjà le savoir-faire ».
Les prix pratiqués
Bouquets naturels: Rs 200 à Rs 2 000 (dépendant de la taille et des fleurs utilisées) Bouquets artificiels: Rs 400 à Rs 800 Bouquets centre de table: Rs 100 à Rs 300 Gerbe de mariée: Rs 800 (roses), Rs 1 500 (orchidées) Boutonnière: Rs 30 à Rs 50 <Publicité
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