Allégations d’actes indécents lors d’une fête de fin d’année : le CEO d’une compagnie d’État sur la sellette

Les jours du Chief Executive Officer (CEO) à la tête d’une compagnie d’État seraient comptés. C’est du moins la tendance qui se dessine au sein de l’hôtel du gouvernement, suite à ses récentes frasques.

Plusieurs membres du gouvernement et collaborateurs ont exprimé leur consternation face à son comportement lors d’une fête de fin d’année dans l’est du pays. Des accusations graves ont été portées contre le CEO, notamment concernant des attouchements sexuels sur deux employées de la compagnie d’État. De plus, il aurait fait usage d’un langage grossier pendant l’événement. À tel point que certaines personnes ont tenté en vain d’intervenir pour le calmer.

Une source au sein du Bâtiment du Trésor rappelle que le Premier ministre a régulièrement souligné l’importance des principes de moralité et d’un comportement respectueux envers la gent féminine. La conduite ses collaborateurs rejaillit sur lui et il convient d’éviter toute mauvaise publicité, en particulier à l’approche de la campagne électorale de 2024. Une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur ces accusations et les premiers éléments recueillis suggèrent déjà que les allégations corroborent avec à un article paru dans un quotidien. Tout cela laisse penser qu’une décision devrait être prise prochainement pour demander à ce CEO de démissionner et de prendre ses distances du chef du gouvernement.

Membre influent du conseil d’administration

Il chercherait à s’en sortir grâce au soutien d’un membre influent du conseil d’administration. Ce dernier est connu pour avoir l’oreille du Premier ministre. Cependant, l’hôtel du gouvernement ne souhaite en aucun cas sous-estimer la colère potentielle de l’opinion publique face à cette affaire. Quant aux employées affirmant avoir été victimes d’attouchements, elles espèrent une réaction tranchée à l’égard du CEO.

Du côté de l’équipe de communication de la compagnie d’État en question, une source défend le CEO en expliquant qu’il ne s’agit que d’allégations farfelues. Selon elle, il y aurait actuellement une campagne interne orchestrée contre ce dernier.