Une déposition contre Nad Sivaramen, directeur des publications du Groupe La Sentinelle Ltée en congé, a été faite par Audrey Harelle, son ex-compagne, vendredi. Après avoir entamé des procédures judiciaires, la chef d’édition à La Sentinelle a apporté plus de détails entourant cette affaire, dont certains éléments sont déjà mentionnés dans l’affidavit qu’elle a juré en début de semaine.
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C’est dans les bureaux de la CID de Terre-Rouge qu’elle est revenue en détails sur toutes ces allégations. Elle était accompagnée de son avocate Me Deepti Bismohun. Elle a indiqué qu’elle a vécu pendant deux ans avec le directeur des publications du Groupe La Sentinelle Ltée et a maintenu les accusations formulées dans l’affidavit.
Dans un premier temps, c’est la Child Development Unit (CDU) qui avait saisi la police. Suivant cette affaire de près, Roubina Jadoo-Jaunbocus, ministre de l’égalité des genres, avait mandaté les responsables de la CDU pour enquêter.
Touria Prayag, l’éditorialiste de La Sentinelle et rédactrice en chef de l’hebdomadaire Weekly, a pris la plume pour commenter l’affaire de moeurs dans laquelle Nad Sivaramen, directeur des publications de ce groupe, est cité. Elle a publié un papier d’opinion intitulé « Let him have his day in court ! » dans l’édition de l'express, le vendredi 6 avril, dans lequel elle fait état qu’on laisse aux cours de justice le soin d'établir la vérité. On peut notamment lire les mots suivants dans l’opinion de Touria Prayag : « We are as shocked as everyone out there by the seriousness of the allegations. Audrey is an exemplary colleague and we share in her sadness and are distraught just thinking of the disarming smile of the child we regularly saw in the newsroom. And we can’t even begin to imagine what Nad must be going through. Naturally, if the allegations turn out to be true, we won’t find it in us to forgive him ever. But he deserves his day in court, the only forum where facts are established beyond reasonable doubt. » Une invitation à laisser le judiciaire faire son travail alors qu’ailleurs dans l’article en question, Touria Prayag assure que La Sentinelle n’a pas la prétention de détenir la vérité.
Plus tôt dans la semaine, soit le 3 avril, La Sentinelle avait émis un communiqué officiel signé de la direction. On y expliquait que Nad Sivaramen avait été invité à prendre un congé vu « la gravité des faits imputés ». L’article présentant le communiqué parlait d’une affaire de « moeurs. »
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