Ce jugement intervient 14 ans après les faits allégués. Poursuivi sous trois accusations de sodomie, un retraité de 66 ans a obtenu le bénéfice du doute devant la cour intermédiaire. Cette instance a conclu qu’il n’y a pas de preuves démontrant que le retraité a commis ces actes et que la poursuite n’a pu établir les accusations formulées à l’égard du retraité.
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Cet habitant de Cité La Chaux, à Mahébourg, était poursuivi sous trois chefs d’accusation de sodomie. Il lui était reproché d’avoir commis ces actes sur son ex-épouse à plusieurs reprises. Il avait plaidé non coupable. Les délits allégués auraient été commis en 2005, 2006, 2007 et 2008. Il était alors âgé de 52 ans et la déclarante de 56 ans.
Dans son verdict, la magistrate Nadjiyya Dauhoo a accordé le bénéfice du doute au retraité et rayé les trois accusations. Elle a aussi fait état que, selon la version de la déclarante, elle avait porté plainte, car son époux l’avait quittée pour une autre femme.
Lors de son témoignage en cour, l’ex-épouse a affirmé qu’ils comptaient 37 ans de vie commune avant leur séparation en 2013, mais qu’ils vivaient sous le même toit. Elle a aussi soutenu qu’elle a porté plainte contre son époux, le 19 juillet 2013, car elle n’avait pas digéré le fait d’avoir été abandonnée pour une autre femme.
Le retraité avait, pour sa part, catégoriquement nié les accusations retenues contre lui. Il avait déclaré que son ex-épouse avait formulé une fausse accusation contre lui parce qu’il l’avait quittée.
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