Le verdict a été prononcé en cour intermédiaire. Un chauffeur, domicilié à Camp Le Vieux et âgé de 64 ans, a obtenu le bénéfice du doute. Cela dans le cadre du procès intenté contre lui pour maltraitance sur un enfant âgé de 7 ans au moment des faits, soit en 2014. Les délits se seraient produits au domicile du chauffeur.
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Le prévenu était poursuivi devant la cour intermédiaire sous trois accusations de maltraitance d’enfant. Cela en vertu des articles 13(1) et 18(4) de la Child Protection Act. Il avait plaidé non coupable. Le sexagénaire était accusé d’avoir brûlé un enfant au nez avec un bâton d’encens, d’avoir brûlé la bouche du mineur avec un morceau de tissu et de l’avoir blessé avec un couteau. L’enfant était âgé de sept ans au moment des faits allégués. L’enfant et le chauffeur habitaient sous le même toit en compagnie de la mère du mineur.
Le jugement a été prononcé par la magistrate Darshana Gayan. Celle-ci dit avoir noté que l’enfant était âgé de sept ans au moment des faits allégués et qu’il avait 12 ans quand il est venu témoigner en cour dans le cadre de cette affaire. La cour a pris en considération que l’enfant a déclaré à plusieurs reprises qu’il ne se souvenait pas de ces incidents.
En cour, l’enfant a souligné que le chauffeur avait allumé un bâton d’encens et qu’il s’était brûlé en courant. Selon lui, ce n’était pas intentionnel. Il dit aussi s’être blessé au doigt en coupant une pomme. Il a expliqué à la cour qu’il avait donné une fausse déposition à la police, accusant le chauffeur de lui avoir coupé le doigt. La cour a de ce fait accordé le bénéfice du doute au chauffeur, faute de preuves. Ainsi, les trois accusations de maltraitance ont été rayées.
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