Faits Divers

Allégation de harcèlement sur le réseaux sociaux : Constance Prince Maurice en guerre contre un chauffeur de taxi

L’établissement hôtelier demande de changer la base d’opération d’Asraf Ramdin.

La compagnie Beauport Industries Ltd, qui gère l'hôtel Constance Prince Maurice, à Poste-de-Flacq, a logé une action en Cour suprême contre un chauffeur de taxi de Centre-de-Flacq. L’établissement 5-étoiles dit subir une campagne malveillante de la part du chauffeur qui opére au taxi-stand de l’hôtel. 

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La société, propriétaire de l’hôtel de luxe 5- étoiles Constance Prince Maurice, Beauport Industries Ltd, a saisi la Cour suprême. Elle demande à l’instance judiciaire d’ordonner au chauffeur de taxi de cesser sa campagne contre l’établissement hôtelier sur les réseaux sociaux. Elle demande aussi à la Cour suprême  d’ordonner à celui-ci de retirer une vidéo, postée sur la chaîne YouTube, intitulée « Constance Prince Maurice is destroying the nature ». 

La plaignante demande une injonction perpétuelle afin d’interdire au chauffeur de taxi de poster ladite vidéo sur les réseaux sociaux. L’entreprise fait un appel à la Cour suprême pour demander à la National Land Transport Authority de changer la base d’opération dudit chauffeur. 

L’affaire a été logée en Cour suprême le 18 décembre 2019. Elle sera appelée le 30 janvier 2020. 

Dans sa plainte rédigée par le Senior Attorney, André Robert, Beauport Industries Ltd fait valoir que l’hôtel Constance Prince Maurice, est « un des meilleurs à Maurice et offre des emplois directs à 300 personnes, des emplois indirects à beaucoup plus de personnes, dont des producteurs de légumes, des pêcheurs, des tour-opérateurs et des chauffeurs de taxi, entre autres ». 

Langage injurieux

Le chauffeur de taxi, soutient la compagnie plaignante, a pour base d’opération, le taxi-stand de Constance Prince Maurice. Il est aussi le secrétaire d’un syndicat de propriétaires de taxis. « Le défendeur (NDLR : chauffeur de taxi) a commis de nombreux actes contre l'hôtel, ses clients, ses sous-traitants et ses employés. Il a été physiquement agressif, a utilisé un langage injurieux et a perturbé les activités de l'hôtel et porté atteinte à sa réputation » lit-on dans la plainte de Beauport Industries Ltd. Une vingtaine de cas sont cités dans la plainte.

 Selon la plaignante, ces incidents se sont déroulés entre le 9 juillet 2016 et le 4 octobre 2019 et ont été rapportés à la police. Or, soutient Beauport Industries Ltd, en dépit de ces actions, le chauffeur de taxi « continue sa campagne et ne montre aucune intention de vouloir s’arrêter ». 

Le chauffeur aurait aussi menacé d’’organiser une « démonstration publique » le 18 avril 2019. Événement qui n’a pas eu lieu en raison de l’objection des responsables de l’hôtel auprès du commissaire de police. 

S’agissant de la vidéo postée sur YouTube, la plaignante déclare qu’elle a aussi appris que le chauffeur de taxi a posté la vidéo sur Facebook.

Beauport Industries Ltd ajoute avoir logé une demande pour des ordres intérimaires contre le chauffeur de taxi. Demande faite auprès du juge des référés le 10 octobre 2019. Demande qui s’est heurtée à une objection de la part du chauffeur de taxi. D’où sa requête devant la Cour suprême pour obtenir cette fois-ci une injonction perpétuelle.

 

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