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Aide aux sinistrés : ce que disent vraiment les normes internationales

sinistrés Plus de 4 000 personnes ont dû trouver refuge dans des centres lors du passage de Berguitta.

Des biscuits et de l'eau, est-ce ce suffisant pour des réfugiés ? La question fait débat depuis mercredi 17 janvier, quand le ministre de la Sécurité sociale, Etienne Sinatambou, a lancé aux sinistrés du cyclone Berguitta qu'ils devraient s'en contenter. Le chef du gouvernement Pravind Jugnauth avait ensuite pris la défense de son ministre, affirmant qu'il s'agissait d'un « protocole international ».

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Il existe bien des normes internationales mises sur pied conjointement par l'Organisation mondiale de la santé, l'Unicef et le World Food Programme et l'United Nations High Commissioner for Refugees : les « food and nutrition needs in emergencies ».

Selon ces normes, les personnes en détresse doivent consommer 2 100 calories par jour. Les repas doivent répondre aux différents besoins nutritionnels, notamment en protéines. Parmi les aliments préconisés : céréales, grains secs, poisson et viande. Pour les enfants et les vieilles personnes, de la purée est recommandée, mais pas de lait, en raison des risques de contamination.

Dans des cas exceptionnels – en raison d'un manque de nourriture ou s'il n'est pas possible de préparer un repas chaud –, on peut donner des biscuits, mais il faut qu'ils soient énergisants et qu'ils respectent certaines normes en termes de valeurs nutritives. De plus, cela s'applique uniquement pour des personnes en transit ou des migrants.

 

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