Agression sexuelle à Flic-en-Flac: recherché depuis cinq mois, un récidiviste arrêté

Kevin John était recherché depuis février, dans le cadre d’une agression sexuelle perpétrée sur une femme de ménage de 57 ans, qui travaillait dans un bungalow, à Flic-en-Flac. La police a pu mettre la main sur ce récidiviste de 37 ans, fiché pour des vols, dans la matinée du mardi 5 juillet. Une opération menée par la police criminelle de Flic-en-Flac et celle de Port-Louis Sud a conduit à son arrestation, à Victoria Square Port-Louis. Le fait qu’il n’ait pas de domicile fixe n’a pas facilité la tâche de la police. Il répond devant le tribunal de Bambous d’une accusation provisoire de viol. La police a objecté à sa remise en liberté sous caution. Kevin John a été reconduit en cellule policière. Il est passé aux aveux durant son interrogatoire mené par les limiers de la police criminelle de Flic-en-Flac. Il a expliqué qu’il n’était pas dans son état normal quand il a agi. Il a dit qu’il était à la recherche d’argent et avait l’habitude d’errer dans le morcellement de Chazal, à Flic-en-Flac. Il s’est introduit dans le bungalow – où le viol a été commis – à travers une des fenêtres qui était ouverte. Il a aperçu la femme de ménage au salon. « Res trankil, pa bouze sinon to pou mor », lui aurait-il lancé. Mais la quinquagénaire, qui repasser des vêtements, aurait tenté de l’agresser. Il s’en serait alors pris à elle. Sous la menace d’un couteau, il l’a bâillonnée et ligotée, avant de la traîner dans la salle de bains. « Kot gard kas ? » lui a-t-il demandé. Elle lui aurait expliqué qu’elle ne savait pas, mais qu’il y avait de l’argent dans son sac. Il a pris les Rs 2 000 qui s’y trouvaient, avant de trouver de l’argent dans une autre pièce du bungalow. Fou de rage, il aurait tabassé la femme en lui lançant : « To dir mwa pena kas. Get monn trouv kas. » Après avoir fouillé les autres pièces du bungalow, il est retourné dans la salle de bains et a abusé de la femme de ménage. Il a ensuite pris la fuite. La quinquagénaire serait parvenue à se libérer. Elle aurait alerté son époux qui travaillait comme jardinier non loin du bungalow.