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Agression mortelle - Khoosveer meurt après quatre mois aux soins intensifs - un des suspects : « L’agression a eu lieu à la suite  d’un malentendu »

Agression mortelle - Khoosveer meurt après quatre mois aux soins intensifs - un des suspects : « L’agression a eu lieu à la suite  d’un malentendu » Kooshesh, le seul suspect qui est passé aux aveux et en médaillon Khoosveer Antish Auckloo, la victime.

Khoosveer Auckloo, 30 ans et  habitant de l'avenue Berthaud, Quatre-Bornes, a poussé son dernier soupir, jeudi, à l’hôpital Victoria de Candos.

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Antish pour ses proches avait été admis le 12 septembre dernier après une violente agression. Sept suspects avaient été arrêtés. L'’un d’eux, Kooshesh, aurait avoué avoir agressé Khoosveer avec un gourdin pour se défendre. Selon ce suspect, l’agression a eu lieu à la suite d’un malentendu et à cause d’un voleur.

Khoosveer n’a pas survécu à ses blessures. Fils unique et père d’une fillette de six ans, il habitait Quatre-Bornes. Le jour du drame, il se baladait dans la localité avec ses trois cousins, quand il fut pris à partie par un groupe d’individus après une bagarre. Antish avait été sauvagement agressé. Il fut transporté à l’hôpital Victoria de Candos et admis à l’unité des soins intensifs. Après quatre mois d’hospitalisation, il a rendu l’âme, le 24 janvier.

 L’autopsie pratiquée par le chef du département médico-légal, le Dr Sudesh Kumar Gungadin et son adjoint, le Dr Maxwell Monvoisin, a attribué le décès à une septicémie.

Après l’incident du 12 septembre, sept personnes ont été arrêtées pour agression avec préméditation et avaient été relâchées après avoir fourni une caution chacune.  Elles risquent d’être arrêtées à nouveau. 

Un des suspects, Kooshesh Ramkissoon, 22 ans, et habitant de Quatre-Bornes, a passé vingt-sept jours en détention policière. Il aurait avoué avoir agressé Antish en se défendant. Il s’est confié au Défi-Plus pour donner sa version des faits.

« Le jour de l’agression, je dormais à poings fermés quand j'ai été réveillé par un bruit assourdissant, affirme Kooshesh.  J’ai d’abord visionné les images des caméras de surveillance de mon domicile. J’ai aperçu quatre individus dans ma cour. L'un d’eux a débranché deux caméras de surveillance. Mon sorti deor et mon koumans galoup deryer zot et mon krye voler voler. Il y avait des gens qui buvaient non loin de ma maison.

Ils ont crû que je les avais traités de voleurs. Or, c’était faux. Je leur ai fait comprendre que des voleurs étaient venus chez moi. Me ban la pa ti oule tann narnyen e zot ti pense mo pe dir zot volere e en finn tap mwa enn kout boutey la byer. Ils se sont mis à me tabasser. Pour me défendre, j’ai pris un gourdin et j’ai agressé Antish », raconte le suspect qui dit avoir agi en légitime défense.

 Le suspect explique que ce drame aurait pu être évité. « L’agression a eu lieu à la suite d’un malentendu à cause d’un voleur. J’ai dû me défendre. Si ban la ti ekoute seki mo ti pe dir zot pa ti pou batt mwa, zordi sa garson là ti pou enkor la. Mo dakor finn ena enn malentendi akoz volere », dit-il. 

Raj, le père du suspect, avait porté plainte à la police accusant des individus d’avoir saccagé sa maison le jour de cette agression sanglante.

 Les proches de la victime n’ont pas voulu commenter cette affaire. « J’ai perdu mon fils unique. C’est très douloureux. Il a tant souffert pendant quatre mois. Il laisse une fillette de six ans qui est traumatisée après son décès », pleure la mère, entourée de ses proches qui tentent de la consoler.
 

 

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