«Les avocats pensaient qu’après presque trois ans et demi, c’était un peu tard pour que le bureau du DPP viennent amender l’acte d’accusation. Me bann magistrat finn dir non. Nou respekte jugement la cour. Nou case kontigne», a déclaré Navin Ramgoolam à sa sortie de la cour intermédiaire ce vendredi 20 juillet.
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En effet, la cour intermédiaire a autorisé la poursuite à apporter des amendements à l’acte d’accusation retenu contre Navin Ramgoolam dans le procès qui lui est intenté dans le sillage de l’affaire des coffres-forts. Les magistrats Pranay Sewpal et Navina Parsuramen ont conclu dans leur décision ce vendredi matin que Navin Ramgoolam ne souffrira d’aucun préjudice vu que ces amendements interviennent au tout début de l’affaire.
La poursuite, représentée par Me Rashid Ahmine, Deputy Director of Public Prosecutions, pourra ainsi introduire un passage dans l’acte d’accusation, eu égard aux dispositions de l’article 8 de la Financial Intelligence and Anti Money Laundering Act (FIAMLA). Cela permettrait à la cour d’ordonner, à la fin du procès et en cas de verdict de culpabilité, la saisie des sommes d’argent mentionnées dans l’acte d’accusation.
La cour a, de ce fait, rejeté les objections des avocats de Navin Ramgoolam sur la motion. Après le ruling de la cour, le magistrat Pranay Sewpal a relu les 23 accusations amendées au leader du Parti travailliste. Celui-ci a plaidé non coupable sous toutes les accusations. L’affaire a été ajournée au 21 septembre.
Navin Ramgoolam fait face à 23 accusations formelles pour avoir accepté des paiements en espèces supérieurs au seuil autorisé par l’article 5 de la FIAMLA.
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