L’Icac veut recourir au Privy Council pour contester la décision de la Cour suprême d’autoriser une demande de révision judiciaire de Me Satyajit Boolell. Celle-ci a trait à la décision de l’Icac de l’interroger dans l’affaire Sun Tan. La réplique du Directeur des poursuites publiques est attendue ce 24 juillet.
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Le 22 juin 2017, le Directeur des poursuites publiques (DPP) a été autorisé par la Cour suprême à recourir à une révision judiciaire pour s’opposer à la démarche de l’Icac. Me Satyajit Boolell contestait la décision de la Commission anticorruption de le convoquer et de l’interroger dans le cadre de l’affaire Sun Tan.
Par le biais de son avoué Me Sultan Sohawon, l’Icac a déposé sa demande de recours au Privy Council le 12 juillet 2017, pour contester la décision de la Cour suprême. L’affaire sera appelée ce lundi 24 juillet pour que le DPP fasse part de sa réplique.
Entre-temps, le DPP ne sera pas convoqué par l’Icac dans l’affaire Sun Tan tant que la Cour suprême ne se prononce pas sur sa demande de révision judiciaire. Car, le 3 juillet 2017, la juge Ah Foon Chui Yew Cheong a émis un ordre d’injonction interlocutoire interdisant à l’Icac de le convoquer.
La commission anti corruption avait initié une enquête sur Sun Tan Hotels Pvt Ltd, après que le ministère du Logement et des Terres lui a référé un dossier concernant le loyer que devait payer la compagnie pour un bail sur les Pas Géométriques de Palmar. La commission avait convoqué le Directeur des poursuites publiques, Me Satyajit Boolell, Senior Counsel, dans le cadre de cette enquête.
Me Satyajit Boolell avait assisté à une réunion entre des officiels du ministère du Logement et des Terres et des représentants de Sun Tan, concernant le loyer que devait payer la compagnie à l’État. Son épouse était alors une des actionnaires de la compagnie et lui occupait le poste de DPP.
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