Affaire des coffres-forts : Ramgoolam plaide non coupable

Navin Ramgoolam Navin Ramgoolam est accusé d’avoir accepté des sommes de plus de Rs 500 000 en liquide.

L’ex-Premier ministre a plaidé non coupable, le jeudi 16 novembre, sous les 23 chefs d’accusation, dont il fait l’objet après la découverte de Rs 220 millions dans ses coffres-forts et valises, le 6 février 2015, à son domicile de Riverwalk. L’audition des témoins débutera le 10 mai 2018.

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L’ex-Premier ministre fait face à 23 chefs d’accusation sous la Financial Intelligence and Anti-Money Laundering Act (FIAMLA). Il lui est reproché d’avoir accepté des paiements en espèces supérieurs au seuil autorisé par la loi sur le blanchiment d’argent, soit Rs 500 000. Les charges ont été instruites, le 20 octobre 2017, devant la cour intermédiaire. La police avait retrouvé Rs 220 millions en dollars américains et roupies mauriciennes au cours d’une perquisition de son domicile le 6 février 2015.

Dollars américains

Au cours de la séance du jeudi 16 novembre, la magistrate Niroshini Ramsoondar a fait ressortir que l’aide de la Banque de Maurice (BoM) sera sollicitée pour compter les billets saisis chez l’ancien Premier ministre. Elle a notamment indiqué qu’il faudrait au moins quatre appareils pour cet exercice. Outre la date du 10 mai 2018, le procès sera appelé les 31 mai et 21 juin 2018.

Sous les 17 premiers chefs d’accusation, Navin Ramgoolam est accusé d’avoir accepté 100 000 dollars américains (1 000 billets de 100 dollars américains), entre le 31 janvier 2009 et le 7 février 2015, à Maurice. Sous chacune des six autres accusations, de la 18e à la 23e charges, l’ex-Premier ministre est accusé d’avoir accepté Rs 1 million en espèces, du 28 avril 2010 au 7 février 2015, à Maurice.

L’acte d’accusation précise que les Rs 6  millions étaient dans des emballages scellés de Rs 1 million chacun, dont chacun renfermait 1 000 billets de Rs 1 000. Au total, Navin Ramgoolam aurait accepté Rs 63,8 millions en espèces en six ans. Une liste de 21 témoins a été établie par le bureau du Directeur des poursuites publiques (DPP) dans l’affaire. Parmi, figurent des policiers, un journaliste, des employés de banque, un officier de la douane et aussi une pointure du département du Bureau du Trésor américain.

 

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