La Cour intermédiaire a rejeté, le mardi 5 avril, une motion présentée en faveur de Prakash Maunthrooa, Senior Advisor au Bureau du Premier ministre et ancien directeur de la Mauritius Ports Authority.
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Celui-ci est poursuivi avec Siddick Chady, ancien Chairman de la MPA, en marge de l’affaire de pots-de-vin dans le port, connu comme l’affaire Boskalis. Le procès sera maintenant appelé le 13 avril pour être fixé pour la suite des travaux. Siddick Chady et Prakash Maunthrooa sont accusés de corruption et d’entente délictueuse dans l’allocation d’un contrat de dragage dans le port à la firme néerlandaise Boskalis International B.V. en 2006. Ils ont plaidé non coupables dans cette affaire. La firme hollandaise aurait donné Rs 3 millions de pots-de-vin à Siddick Chady, qui aurait bénéficié de la complicité de Prakash Maunthrooa.
Lettre de l’Attorney General
Ce dernier avait demandé à travers son avocat, Me Nadeem Aullyboccus, que la Cour ajourne le procès, le temps que le bureau de l’Attorney General (AG) considère une requête qu’il a soumise auprès de ce bureau. Me Nadeem Aullybokus avait brandi une lettre, datée du 15 janvier et signée de l’Attorney General (AG), Ravi Yerrigadoo. L’avocat explique avoir formulé une requête à l’AG pour une enquête sur les déplacements à l’étranger de Me Rashid Ahmine, l’avocat de la poursuite. L’AG aurait répondu que la requête est à l’étude. D’où la demande de l’avocat pour un ajournement des travaux. La motion de la défense est intervenue alors que la Cour avait commencé à écouter le principal témoin néerlandais, Antonius Theodorus Johannes Wilhelmus de Goede, par visioconférence. La poursuite, représentée par Mes Rashid Ahmine et Jean Michel Ah-Sen, a objecté à la motion. Dans son intervention, Rashid Ahmine a soutenu que cette démarche est « vexatoire » et constitue un abus de procédure. Cela dans la mesure où le point central de la requête de la défense a déjà fait l’objet de plusieurs décisions de la cour. La magistrate Wendy Rangan a, dans sa décision rendue le 5 avril, statué qu’elle ne peut à ce stade arrêter le procès en l’absence d’une directive de la Cour suprême en ce sens.
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