Siddick Chady, ancien chairman de la Mauritius Ports Authority (MPA), et Prakash Maunthrooa, ex-directeur de la MPA, ont comparu devant la cour intermédiaire mercredi 29 juin.
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La séance a été marquée par une déclaration de l’avocat de la poursuite, Me Jean Michel Ah Sen. Il a informé le tribunal qu’il a pris connaissance des échanges entre la cour intermédiaire et la Cour de Rotterdam en Hollande, et qu’il n’y a rien qui suggère que la Cour de Rotterdam ne veut pas collaborer. Me Jean Michel Ah Sen a demandé à ce que le procès se poursuit. Le procès sera appelé « pro forma » le 11 juillet. L’audition du témoin clé dans cette affaire, à savoir Antonius Theodorus Johannes Wilhelmus de Goede, qui devait se faire par visioconférence, avait dû être reportée à cause des problèmes techniques qui empêchaient la bonne communication entre les deux Cours de justice. Ce qui avait causé des désagréments, car la Cour de Rotterdam avait déjà mis à disposition une salle d’audience et mobilisé son personnel pour l’audition de ce témoin, reportée une fois de plus. Une magistrate hollandaise avait informé la partie mauricienne que la Cour de Rotterdam est bouclée pour le reste de l’année et qu’il lui faudra présenter une nouvelle demande pour fixer une date pour la prochaine audience par visioconférence. Siddick Chady et Prakash Maunthrooa, ce dernier aujourd’hui Senior Advisor au Bureau du Premier ministre, sont accusés de corruption et d’entente délictueuse dans l’allocation d’un contrat de dragage dans le port à la firme néerlandaise Boskalis International B.V. en 2006. Ils ont plaidé non coupables dans cette affaire. La firme néerlandaise aurait donné Rs 3 millions de pots-de-vin à l’ex-patron du port qui aurait bénéficié de la complicité de Prakash Maunthrooa.
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