• Le promoteur se défend, parlant de retards indépendants de sa volonté
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Lindsay Morvan, le directeur de la Tourism Authority, espérait trouver un nouveau foyer plus petit et plus adapté à leurs besoins, sa femme et lui. En vendant sa maison située à Baie-du-Tombeau, il avait prévu de s’installer dans un duplex promis par Areva Immobilier Ltd. Cependant, le rêve est devenu un cauchemar lorsque la livraison du projet, prévue pour juin 2022, n’a toujours pas eu lieu. Il a saisi la police et la justice.
« Après avoir trouvé un projet qui semblait parfait, j’ai payé une première tranche de Rs 1 800 000, suivie de plusieurs autres paiements, pour un total de Rs 5,2 millions. À ce jour, j’ai déboursé Rs 4 920 000 », explique-t-il. Il se retrouve désormais dans une situation précaire.
Il a déménagé temporairement chez son fils avec ses affaires toujours dans des boîtes après deux ans d’attente. « Mon épouse et moi squattons la maison de notre fils. On pensait y rester peu de temps jusqu’à ce que notre duplex soit prêt. Malgré les nombreuses démarches, je ne sais toujours pas quand il sera livré », déplore-t-il.
Frustré par le manque de progrès, Lindsay Morvan a entamé des démarches légales. « J’ai fait servir une mise en demeure par le biais de mes avocats. J’ai aussi porté plainte à la police qui m’a informé, il y a quelques jours, que l’enquête serait bientôt bouclée et que le dossier serait envoyé au bureau du Directeur des poursuites publiques », ajoute-t-il.
Le promoteur, Areva Immobilier Ltd, justifie les retards par des circonstances indépendantes de sa volonté. L’entreprise affirme avoir respecté les termes du contrat en demandant une extension de délai en raison de conditions climatiques difficiles et d’autres raisons. « Nous avons agi de bonne foi. Nous avons informé les acquéreurs du retard via des newsletters », explique la direction d’Areva Immobilier Ltd.
L’entreprise dit ne pas comprendre la réaction de Lindsay Morvan. « Il nous a initialement demandé de revendre le duplex et de lui restituer son argent. Maintenant, il exprime des préoccupations sur la date de livraison. Nous ne comprenons plus ce qu’il souhaite exactement », indique la direction, en arguant que le directeur de la Tourism Authority n’a pas compris le mécanisme du contrat.
Areva Immobilier Ltd précise que le contrat permet au constructeur de demander une extension de délai. La firme souligne que les accusations de Lindsay Morvan qu’elle qualifie de mauvaise foi ont conduit à la plainte déposée auprès de la police et aux publications sur les réseaux sociaux. Le cas est en cours de traitement.
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