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Accusé de semer la terreur sur le campus universitaire - L’étudiant nigérien : «Je ne suis pas un terroriste»

Middlesex University Mauritius Il est bénéficiaire d'une bourse d'études.

Brightson, un Nigérien de 22 ans, est venu à Maurice pour étudier. Mais ces derniers mois, au lieu de suivre les cours, c’est en cour de justice qu’il se retrouve. Le jeune homme, bénéficiaire d’une bourse, est accusé de semer la terreur sur le campus de la Middlesex University Mauritius à Flic-en-Flac.

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Le 18 juin dernier, une alerte à la bombe avait causé la panique. Suspecté d’en être l’auteur, l’étudiant avait été appréhendé et l’Anti Terrorism Unit avait été alertée. Mais l’histoire ne s’arrête pas là…

« J’ai envie de repartir dans mon pays ». Brightson dit en avoir assez des accusations portées à son encontre. Arrivé en octobre dernier pour étudier le Business Management , ses études avaient bien débuté. « Je me suis donné corps et âme et on m’a nommé Student Voice Leader », dit-il.

Ses ennuis ont débuté, dit-il, vers le mois de mai. « J’ai dénoncé un étudiant qui avait triché lors des examens... J’avais informé un responsable du campus de ces agissements », Cependant, « je ne sais pour quelle raison la situation s’est retournée contre moi. J’ai été pris pour cible.

On a commencé à m’accuser d’avoir menacé certains responsables de l’établissement. C’est complètement faux », précise le jeune homme. Il est expulsé de l’université le 17 juin et le 18 juin, la direction du campus a reçu un courriel électronique prévenant qu’une bombe allait exploser et ferait plusieurs morts. L’alerte donnée, au terme d’une fouille minutieuse par la Bomb Disposal Squad, les policiers de Flic-en-Flac n’ont rien trouvé. Les soupçons se sont portés sur Brightson qui a été appréhendé le lendemain à l’aéroport.

Nouvelle plainte de la directrice

Retrouvant la liberté conditionnelle le 8 juillet dernier, ses ennuis recommencent. Le 31 juillet, d’après la directrice, plusieurs responsables, dont certains qui avaient décidé l’expulsion de l’étudiant, ont reçu des courriels électroniques menaçants provenant de différentes adresses mails. Pour eux, ces menaces proviendraient du Nigérien et la directrice dit craindre pour la sécurité des personnes. La Cyber Crime Unit et la cellule antiterroriste ont été alertées.

« Comment peuvent-ils affirmer que c’est moi l’auteur de ces menaces ? S’ils en ont la preuve, qu’ils la donnent à la police. Si j’étais un terroriste, je n’aurais pas eu de caution. Je ne suis pas un terroriste », martèle l’étudiant qui a retenu les services d’un homme de loi et veut se rendre à la police samedi pour éclaircir cette affaire. Il risque une nouvelle arrestation pour menaces.

 

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