Le procès intenté au député du PMSD et ex-PPS (Private Parliementary Secretary), Thierry Henry, pour homicide involontaire s'est poursuivi en cour intermédiaire ce lundi devant le magistrat Sacheen Boodhoo.
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Deux témoins de la défense ont été appelés à la barre lors de la séance. Il s'agit du psychiatre, le Dr Tarunsing Ramkoosalsing, et d'un policier. Le médecin a été appelé à donner des explications en tant que psychiatre sur le terme «acute stress disorder». Il a expliqué que tout individu ayant subi un traumatisme que ce soit lors d'un accident, lors d'un incendie ou lors d'un viol peut présenter les symptômes d'un «acute stress disorder».
Le médecin a précisé qu'il n'a jamais examiné Thierry Henry. La poursuite, représentée par Me Abdool Rahim Tajoodeen, a réservé le droit de contre-interroger le médecin lors d'une prochaine audition.
Le policier a, quant à lui, été appelé pour produire des «diary book entries». Le procès a été ajourné au 3 juillet 2019.
Thierry Henry est poursuivi sous cinq accusations, notamment pour homicide involontaire par imprudence, refus de se soumettre à un alcootest, refus de remettre un échantillon de son sang pour analyse, conduite en état d'ivresse et entrave à une enquête policière. Il plaide non coupable. Il est défendu par Me Hervé Duval Jr, Senior Counsel.
Les délits, selon la Poursuite, ont été commis le 3 avril 2016 à Bois Marchand, Terre-Rouge. Le drame avait coûté la vie à Stéphano André, 24 ans. Celui-ci résidait à Congomah et se rendait à une soirée dansante quand il a été mortellement percuté.
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