Ils étaient âgés de 20 ans et 19 ans lorsque leur moto a été renversée par une voiture, le 16 septembre 2017. Deux jours après, le jeune de 19 ans est décédé, alors que sa fiancée a été admise aux soins intensifs de l’hôpital Dr A.G. Jeetoo. Un an après, leurs proches ont logé une plainte en Cour suprême pour réclamer des dommages pour les préjudices subis.
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Les parents, le frère et la sœur aînée du jeune homme de 19 ans ont déposé une réclamation de Rs 4 601 000 à Phoenix Insurance Co Ltd. Cette compagnie assurait la voiture qui a renversé, le 16 septembre 2017, à Pointe-aux-Sables, la moto sur laquelle se trouvaient le jeune homme et sa fiancée de 20 ans.
Cette dernière et ses parents poursuivent également l’assureur pour réclamer Rs 4 387 000 de dommages. Les plaignants ont retenu les services de l’avocat Vikash Rampoortab et de l’avoué Bebakur Rampoortab. Dans leurs deux plaintes, les proches ont fait le récit de l’accident.
Il était 17 h 30. La moto conduite par le jeune homme revenait de Pointe-aux-Sables et se dirigeait vers la Tour Koeing. La voiture roulait en sens inverse. À hauteur de la Compagnie Mauricienne du Textile (CMT), la voiture a pris un raccourci et les a fauchés. Le motocycliste a tenté en vain d’éviter l’accident. L’impact fut si violent qu’il est tombé près d’un pylône d’électricité, alors que sa fiancée a été projetée quelques mètres plus loin.
Les deux blessés ont été conduits à l’hôpital Dr A.G. Jeetoo. Deux jours après, le jeune homme rendit l’âme. Sa fiancée a survécu, après avoir été passé plusieurs jours aux soins intensifs.
Les proches du motocycliste soulignent que ce dernier était télé-agent et touchait un salaire mensuel de Rs 11 500. « Il consacrait Rs 5 000 de ses revenus pour subvenir à nos besoins. Son décès nous a causé d’énormes souffrances et préjudices », assurent les plaignants.
La fiancée, elle, indique qu’en raison de cet accident, elle a dû démissionner de son emploi pour pouvoir subir des opérations et suivre des traitements. « Je n’ai pu reprendre mon travail en raison de mes longs congés de maladie. Je suis toujours des traitements », dit-elle. « Cet accident m’a causé d’énormes préjudices, après le décès de mon financé et depuis je tente tant bien que mal de me remettre de ce drame. »
Selon les plaignants, « le chauffeur de la voiture a été très imprudent et en faute. Il roulait dangereusement et à vive à allure ».
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